La ville de Baraka, dans la province du Sud-Kivu, a été frappée une fois de plus par un drame meurtrier dans la soirée du lundi 6 octobre 2025.
Deux personnes, une femme et son petit-fils, ont été abattues par des hommes armés non identifiés dans le quartier Kakomba, situé dans la commune de Katanga, aux environs de 19 heures.
D’après plusieurs témoignages recueillis sur place, les assaillants se seraient introduits dans la résidence des victimes avant d’ouvrir le feu à bout portant. Les deux corps ont été retrouvés sans vie sur les lieux, tandis que les services de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de cet acte qualifié de « lâche et inhumain » par les habitants.
Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire de plus en plus tendu à Baraka, où les assassinats ciblés et les violences armées se multiplient depuis plusieurs semaines.
Face à ce nouveau drame, le mouvement citoyen Machozi ya Raiya (MCMR-RDC), par la voix de son coordonnateur urbain, Akwa Flemming, a exprimé son indignation et appelé à une réaction urgente des autorités compétentes.
« La population de Baraka est une fois de plus plongée dans la peur et la colère face à la persistance des assassinats par balles. Malgré les multiples alertes et appels à la justice, les tueurs continuent d’agir en toute impunité », a dénoncé M. Akwa Flemming.
Poursuivant son message, il a ajouté :
« Chaque jour, des vies innocentes sont arrachées, laissant derrière elles des familles en détresse. Ce silence des autorités face à l’ampleur de la situation traduit une défaillance grave dans la protection des citoyens. »
Le MCMR-RDDC demande une action immédiate du gouvernement central, des forces armées (FARDC), de la police nationale et de la société civile, afin de mettre un terme à cette vague meurtrière qui endeuille sans cesse la population.
« Il est temps que la vie humaine soit respectée à Baraka. Le sang des innocents ne doit plus couler dans l’indifférence. Nous voulons la sécurité, la justice et la paix », a-t-il conclu.
Cette nouvelle tragédie vient une fois de plus mettre en lumière les failles du dispositif sécuritaire dans la ville de Baraka, où les habitants vivent désormais dans la peur et l’incertitude quotidienne.
Salumu Msafiri Modeste