Le médecin directeur de l’hôpital général de Baraka, Dr Assa Eca Kredoom, a exprimé sa vive inquiétude après une série d’actes de violence survenus au sein de l’établissement, notamment le jeudi 17 avril 2025. Selon lui, un élément du groupe armé Wazalendo a semé la panique à l’intérieur de l’hôpital, causant d’importants dégâts matériels, dont la destruction de robinets, de portes, de fenêtres et du pare-brise d’un véhicule de service.
Dans une interview accordée à Fizinews24.info, Dr Assa Eca Kredoom dénonce une multiplication des incidents ces dernières semaines. « Ce n’est pas la première fois. La semaine dernière, un élément de Wazalendo est entré armé, a menacé le personnel et les patients, et a tiré plusieurs coups de feu, dont un a traversé le service de médecine interne », a-t-il expliqué. D’autres individus ont également tenté de faire sortir des proches hospitalisés sans s’acquitter des frais médicaux, menaçant les soignants.
Le climat de peur s’installe peu à peu parmi le personnel soignant. « Nous travaillons désormais dans une grande peur. Si cela continue, nous serons contraints de déclencher une grève générale des services médicaux », a averti le médecin directeur. Il appelle les autorités à agir rapidement pour protéger les malades et le personnel.
Enfin, Dr Assa Eca Kredoom demande aux responsables gouvernementaux ainsi qu’aux dirigeants des Wazalendo de prendre leurs responsabilités. « Nous condamnons fermement ces attaques contre le secteur médical. Nous soignons tous les patients sans discrimination, mais les militaires ou membres de groupes armés ne doivent plus entrer armés ni en tenue dans l’hôpital », a-t-il conclu.
Salumu Msafiri Modeste