Après le passage de Vital Kamerhe à la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa, une autre conférence-débat a vécu ce samedi à la même faculté, sur initiative du recteur de cet alma mater, le Professeur Jean-Marie Kayembe, pour pousser plus la réflexion sur la rétrospective et la prospective de la gestion économique de la RDC 64 ans après son accession à l’indépendance. Cette fois-ci, l’université de Kinshasa a aligné le Professeur Godé Mpoy, député national et enseignant à la même faculté comme orateur principal dans un panel constitué du vice-premier ministre,ministre de l’économie,Daniel Mukoko Samba,du ministre en charge du commerce extérieur, Julien Paluku Kaghongya ,du vice-gouverneur de la banque centrale du Congo, William Pambu et du professeur David Lubo.
Bien avant, c’est la ministre nationale de l’enseignement supérieur et universitaire, Professeure et Docteur Marie Thérèse Sombo qui a pris parole devant un parterre d’étudiants, chefs de travaux , professeurs et autres personnalités ayant rempli le chapiteau majestueux du plateau des étudiants de l’Université de Kinshasa pour donner le ton à cette autre école de pensée qui naît quelques jours après le passage de Vital Kamerhe actuel président de l’Assemblée nationale.
Elle a salué le leadership fort incarné en la personne de Félix Tshisekedi.
« Je ne puis m’empêcher de rappeler que ce plateau des étudiants a accueilli la grandiose cérémonie d’octroi du diplôme de doctorat honoris causa à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État pour ses nombreuses réalisations en faveur du peuple congolais, une reconnaissance par l’université et la Nation toute entière du leadership fort et éclairé qu’incarne le grand Chancelier des universités depuis son avènement à la magistrature suprême de notre pays”, a précisé, dans son mot d’ouverture de la conférence-débat ce samedi, la Professeur Marie Thérèse Sombo, ministre nationale de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC.
Marie Thérèse Sombo a également expliqué qu’il est important, 64 ans après l’indépendance de la RDC, qu’on remette en cause et diagnostique les forces et les faiblesses du modèle économique du pays.
« … 64 ans après l’accession de notre pays à sa souveraineté, il se pose avec acuité, l’impérieuse nécessité de se remettre en cause par des questions appropriées et objectives devant permettre à la nation de parvenir à bien diagnostiquer les forces et les faiblesses de son économie en vue d’identifier et d’évaluer les déterminants directs et indirects de l’évolution et du succès de son modèle économique. Il est donc attendu de ces assises, un argumentaire scientifique sur les apports des différents régimes dans une dynamique de développement de la gestion économique de notre grand pays”, a-t-elle ajouté.
La ministre de l’ESU a aussi rappelé que cette démarche va déclencher l’implication des chercheurs dans la définition d’une stratégie nationale pour un développement durable, bref, une thérapeutique idoine.
À cette conférence débat qui vient de prouver du leadership incarné de Félix Tshisekedi en RDC, membres du Bureau de l’Assemblée nationale, des sénateurs, députés nationaux, provinciaux de Kinshasa, membres du gouvernement national, ont pris part pour pousser la réflexion à l’avancement du pays.
Rédaction