Les États-Unis envisagent d’interdire temporairement l’entrée sur leur territoire à des citoyens de plusieurs pays africains. En ligne de mire : 36 États, dont 25 issus du continent africain, selon un câble diplomatique signé du secrétaire d’État américain, Marco Robiot. Parmi les pays concernés figurent la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Niger.
Ces pays disposent désormais de 60 jours pour « se conformer aux exigences de sécurité » fixées par Washington, rapportent nos confrères du Washington Post. La principale inquiétude des autorités américaines concerne « la fiabilité des documents d’identité et des passeports délivrés par certains pays africains », jugés vulnérables à la fraude.
Dans un message publié ce matin sur X (anciennement Twitter), l’ambassade américaine au Niger a précisé : « Aucun visa ne sera délivré tant que toutes les préoccupations sécuritaires ne seront pas résolues. » Elle ajoute : « Nous ne délivrons pas de visas aux demandeurs qui soumettent de faux documents, lesquels s’exposent à des sanctions prévues par la loi américaine. »
Interrogé par nos soins, un ministère des Affaires étrangères africain concerné n’a pas souhaité réagir. Une autre ambassade américaine sur le continent a également refusé de commenter officiellement la mesure.
Il s’agit de la deuxième vague de restrictions migratoires américaines depuis le 9 juin. Dix pays, dont le Tchad, la République du Congo et la Guinée équatoriale, sont déjà soumis à des limitations similaires.
Source : RFI
Salumu Msafiri Modeste
