Dans sa correspondance N°MINEDU-NC/PROVED/SKV2/65/800/1/ / d /2025 du 23 avril 2025, portant l’objet : Constat amer
Non-paiement des enseignants
par IFOD/CARITAS depuis Février 2025.
Cas de la Province Educationnelle
du Sud-Kivu 2, le directeur provincial de cette entité éducationnelle, a saisi le coordinateur national de la CARITAS sur le retard observé dans le paiement des salaires des enseignants de son rayon d’action depuis le mois de Février.
À en croire, cette lettre, cette situation ternit l’image de la CARITAS dans cette province éducationnelle d’une part, et compromet la qualité de l’éducation des enfants d’autre part.
« En effet, dans la Province Educationnelle Sud-Kivu 2 couvrant les Territoires de Fizi et dUvira, les enseignants des écoles publiques payés par
IFOD/CARITAS n’ont pas encore reçu leurs salaires et prime de gratuité depuis le mois de Février jusqu’a nos jours ». De surcroit, les écoles dont les Frais de Fonctionnement viennent par la même voie fonctionnent difficilement. Je me demande : «A quel niveau les salaires, prime de gratuite et
Frais de fonctionnement sont-ils bloqués pendant que les banques sont opérationnelles a
UVIRA ? » peut-on lire.
Cependant, le signataire souligne que suite à cette situation, les enseignants des écoles publiques payés par l’IFOD via la CARITAS, ont décrété un mouvement de grève depuis maintenant 5 jours pour réclamer leur salaire.
« Pour votre information, les enseignants des écoles primaires publiques ont décrété un mouvement de grève. Depuis lundi 21/04/2025, la plupart d’entre eux n’empruntent plus le chemin de l’école, ce sont nos enfants qui en pâtissent. » rencherit-il.
Celui-ci lance un cri d’alarme au numéro 1 de la CARITAS au niveau national ainsi qu’aux autres autorités de trouver une réponse urgente et favorable à ce problème pour sauver l’éducation des enfants.
« Vu que le salaire a un caractère alimentaire et que les
enseignants du Sud-Kivu 2 et leurs dépendants vivent dans une situation de précarité grave, votre
prompte implication est plus qu’indispensable pour I’intérêt non seulement de leurs familles dans
cette période de gouffre dans la partie Est de notre pays, mais aussi et surtout pour celui des élèves
qui n’y sont pour rien.
Enfin, je sollicite également I’implication des autorités
Scolaires et politico-administratives me lisant en copie, chacune en ce qui la concerne, pour que les
enseignants concernés trouvent gain de cause. » conclut la correspondance.
Le retard de paiement des salaires des enseignants de la province éducationnelle du Sud-Kivu 2, plonge ces derniers dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins durant cette période de vache maigre.
Bahome Sadi François