Dans le secteur de Lulenge, territoire de Fizi au Sud-Kivu, une structure citoyenne tire la sonnette d’alarme. La nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Chunvi ya Congo, à travers son coordinateur Abedi Sumbya Abdul, a dénoncé les actes de violence commis contre les civils par certains éléments des groupes armés dits « wazalendo ».
Selon lui, des cas graves d’intimidation et de brutalité sont infligés à la population, sans raison apparente.
« Un groupe dirigé par Gelezi, basé à Maindombe, est venu arrêter un homme connu sous le nom de Kobongo à Mapanda. Ne le trouvant pas, ils ont emporté deux chèvres et abattu un cochon à balles réelles. Cela a semé la terreur dans le village. La nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Chunvi ya Congo, nous condamnons avec fermeté ces actes », a déclaré Abedi Sumbya Abdul.
Face à cette situation inquiétante, la NDSCI appelle les autorités à intervenir sans délai et à revoir la composition des groupes armés opérant dans la région pour protéger les civils.
« Une commission est censée venir démanteler les barrières illégales installées dans la zone. Nous demandons que ce groupe de wazalendo soit remplacé par d’autres éléments plus responsables. La peur est omniprésente. Il n’y a pas de présence de l’armée nationale (FARDC) dans le secteur de Lulenge. Nous vivons sous la dépendance de groupes armés wazalendo. La population demande instamment le retour des FARDC », a-t-il ajouté.
Salumu Msafiri Modeste