La situation sécuritaire ne cesse de se détériorer dans plusieurs villages du territoire de Fizi depuis l’occupation de Bukavu par les rebelles de l’AFC/M23.
Les cas les plus récurrents sont ceux qui sont souvent causés par la fuite des militaires, censés de laisser impérativement les armes aux Wazalendo, qui disent être prêt à combattre ces rebelles.
La nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Chumvi ya Congo noyau du secteur de Lulenge, par le biais de son président M. Abedi Sumbya Abdoul renseigne que, depuis le début de la perturbation de la situation sécuritaire dans cette entité, la population mène une vie très difficile.
Cet acteur de la société civile ajoute que, quelques activités ont repris timidement, bien que certains citoyens sont dans la brousse craignant leur sécurité.
« Le problème est que le commandement des forces armées de la République démocratique du Congo basé à Kilembwe, est en train d’exiger le retour des armes qui ont été prises lorsque les Wazalendo ont tué par balle, trois militaires qui ont résisté au désarmement de ces derniers. Il y a actuellement une extrême incompréhension entre les FARDC et les Wazalendo. Il y a les jeunes qui sont arrêtés, les bétails emportés par certains éléments de la force loyaliste, une situation qui crée panique dans le chef de la population. Donc la collaboration entre les Wazalendo et les FARDC est coupée. » a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il sollicite l’implication du chef de secteur de Lulenge M. Zawadi Abandelwa Abambe dans ce dossier pour qu’un terrain d’attente soit trouvé et que la situation revienne à la normale.
« Nous demandons au chef de secteur de lancer un message de paix, d’appeler toutes les parties prenantes sur une même table afin de trouver un terrain d’attente entre ces deux parties qui sont censées travailler dans une étroite collaboration, surtout pendant cette période où l’ennemi qui le Rwanda sous couvert de l’AFC/M23 agresse abusivement notre pays. La population du secteur de Lulenge a besoin d’une paix durable. » a-t-il renchérit.
Il sied de rappeler que parmi les 8 provinces qui constituent la province du Sud-Kivu, 6 sont déjà touchés par la rébellion de l’AFC/M23.
Suite à cette situation préoccupante, le gouvernement a décidé d’installer provisoirement le chef-lieu de la province du Sud-Kivu à Uvira.