Le chef de secteur de Ngandja, Monsieur Akili Bernard a annoncé des progrès significatifs dans le projet avicole récemment lancé à Lubondja, chef-lieu de ce secteur dans le territoire de Fizi au sud-kivu.
Les habitants des villes villages qui composent le secteur de Ngandja sont demandés de se rendre à Lubondja pour se procurer des œufs à un prix abordable.
Dans une interview accordée à la rédaction de Fizinews24, Akili Bernard, chef de secteur de Ngandja, a révélé les avancées du projet de poulalles lancé depuis quelques mois dans le village Lubondja.
Selon l’autorité sectorielle, ce projet avait rencontré des difficultés initiales liées au transport des poules depuis le Burundi, où quatre volailles avaient été perdues en route sur un lot de 180. Une fois sur place, les poules souffraient de fatigue, de manque de médicaments et de nourriture, ce qui réduisait leur productivité à 8 œufs par jour. Cependant, l’arrivée d’un agronome équipé de médicaments a permis d’améliorer de la situation. Aujourd’hui, le projet produit 40 œufs par jour et compte déjà un stock de 400 œufs prêts à être commercialisés.
Le marché des œufs, officiellement lancé récemment, permet de vendre une plaque contenant 30 œufs à 14 000 Fc à Lubondja, contrairement de Baraka et Misisi où la même plaque se négocie à 15 000 jusqu’à 25 000 FC.
Ce projet vise à réduire le prix des œufs dans toute l’étendue du secteur de Ngandja, où ces derniers sont devenus très chers suite au délabrement de la route nationale numéro5 devenue quasiment impraticable depuis des années.
« Cette initiative vise à réduire les coûts pour les habitants et les opérateurs économiques, tout en offrant une alternative locale au marché de Baraka », a-t-il dit.
Celui-ci précise qu’en vue d’élargir ce projet, une commande de 250 œufs en provenance de Belgique est attendue, accompagnée de plans pour augmenter l’effectif des poules jusqu’à 1000 têtes.
« avec cette capacité, nous visons une production journalière de 400 œufs, ce qui marquera une avancée significative dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le secteur de Ngandja en 2025 », a-t-il ajouté.
Tout en encourageant, a ses collègues(les chefs de secteurs) et les habitants à investir dans des projets similaires pour le développement de leurs entités, il rappelant l’importance de s’acquitter des taxes locales, essentielles pour financer ces initiatives au niveau de secteur, a-t-il conclu.
Notons qu’à part ce projet avicole,des dizaines d’hectares de culture des manuocs sont en cours à Lubondja, toujours dans la lutte de chef de secteur combattre L’insécurité à alimentaire dans sa juridiction.
Salumu Msafiri Modeste