Mwami Katamya Kisesa Nvano,chef de groupement des Babawari l’a déclaré ce dimanche 28 juillet 2024 sur les ondes de la Radio Kivu qui émet depuis la ville de Baraka au Sud-kivu.
Selon l’autorité coutumière ,il s’agit d’une demande qui concerne quatre (4) villages de sa juridiction les endroits considérés comme maternités des poisons dans cette partie du lac Tanganyika. Ces localités sont ente autre ; Kabanga, kisokwe, msombizi et Misha.
A en croire sa majesté Mwami Katamya Kisesa Nvano, ces entités font partie d’espaces où sont interdites toutes les formes des pêches en vue de permettre aux poissons de se reproduire aisément. Malheureusement ces espaces ne sont plus respectées car les pêcheurs y opèrent en violation de la décision jadis prise par les autorités compétentes. Conséquence, il s’observe depuis plusieurs mois la rareté des poissons dans la zone.
« Cette question provoque la pauvreté dans toute la presqu’île d’ubwari et sur long du lac Tanganyika, car depuis l’époque coloniale et celle des nos ancêtres ces entités étaient des réserves pour que les poissons puissent se reproduirent. Depuis Kabange en passant par Kisokwe vers Msombizi et Nemba jusqu’à à la plage de Tala à Baraka c’est la zone épargnée par les activités de pêche. Les poissons y sont stables sans secousses où ils se reproduisent presque chaque jour. Mais pour le moment nous observons une situation inhabituelle où les filets de toutes sortes y opèrent avec d’énormes conséquences car ces filets attrapent même les petits poissons en détruisant l’environnement qui fait à ce que ces poissons disparaissent au quotidien. » A-t-il dit.
C’est dans ce contexte que sa majesté Mwami Katamya Kisesa Nvano, chef de groupement des Babwari interpelle le service de l’environnement au niveau du territoire de Fizi de collaborer étroitement avec les autorités coutumières et les chefs des villages pour lutter contre cette pratique de la pêche prohibée qui risque de susciter la disparition des plusieurs espèces des poissons dans le lac Tanganyika.
cependant,le Mwami Katamya Kisesa Nvano rappelle qu’il a déjà adressé des correspondances à maintes reprises pour dénoncer cette situation mais toujours pas de réactions de la part de service compétentes ni au niveau territoire que provincial.
Jonas Seba Mkyabela