Il s’observe depuis maintenant une semaine la hausse de prix de produits de première nécessité dans plusieurs agglomérations du grand Kasaï notamment dans la ville de Tshikapa.
Une mesure de la farine de maïs jadis vendue à 1000 Fc se négocie actuellement à un prix allant de 1300 à 1500 Fc. Celle de manioc revient à 1300 Fc.
Une bonne de maïs est vendue à 500 Fc contrairement à 100 Fc, quand aux feuilles des haricots, une bonne se négocie actuellement à 300 et 500 Fc alors il y a peu vendue à 100 Fc.
Une bonne des amarantes jadis négociée à 500 est passée 1000 Fc.
À côté de ces prix, d’autres produits gardent encore leurs prix ou une baisse notamment l’hibiscus dont la boite est à 50 contrairement à 100 Fc comme par le passé, aussi une mesurette d’huile de palme vendue à 700 Fc est actuellement achetée à 500 Fc.
La braise se vend à 200 Fc ou encore 300 Fc contre 100 Fc.
Selon plusieurs sources, cette situation est dû aux pluies qui s’abattent sur la ville de Tshikapa.
Ravitaillé en vivres par la colline de Kele où pour y arriver, il faut parcourir une distance d’au moins cinq kilomètres dont les routes deviennent impraticables suite au delablement très avancé de ces routes.
La ville de Tshikapa est approvisionnée par des localités environnantes est de ses territoires notamment Tshikapa, Luebo.
Ayant un centre agricole productif qui est le territoire de Mweka, la ville de Tshikapa ne parvient pas à consommer les maïs produits faute de route.
La société civile indexe le gouvernement provincial de n’avoir aucune politique de production des produits de première nécessité.
Du côté gouvernement, on a toujours avancé des raisons du genre, les produits agricoles se vendent aux prix qui sont fixés selon les périodes de production.
Faustin Nkumbi
