Au début de la semaine en cours, la société civile du secteur de Babuyu dans le territoire de Kabambare au Maniema, à travers son président Monsieur Lusambya Lwamba Olivier a alerté sur la précarité des conditions de vie de déplacés internes dont les pygmées qui ont fui les atrocités entre deux groupes armés vers la fin de l’année 2022 dans cette partie orientale de la province du Maniema.
Selon son alerte, le président de cette structure citoyenne dans ledit secteur s’est dit très préoccupé par la situation humanitaire de ces vulnérables qui n’ont jusqu’à présent reçu aucune assistance ni de la part du gouvernement ni des humanitaires.
Contactées par FIZINEWS24.INFO, des sources proches des humanitaires évoquent les contraintes sécuritaires ainsi que physiques étant un grand blocage pour que les humanitaires accèdent à l’identification et à l’assistance de ces déplacés.
Sous l’anonymat, un agent humanitaire qui s’est entretenu avec votre media a expliqué que plusieurs cas de kidnapping qui sont enregistrés dans ladite zone ne permettent pas aux humanitaires d’atteindre les déplacés.
« Aucune assistance n’est encore bénéficiée par ces déplacés pygmées en raison notamment des contraintes physiques et sécuritaires. Les deux groupes armés s’affrontent dans cet axe et plusieurs cas de kidnapping y sont également enregistrés. Pour ce qui concerne les contraintes physiques, La dégradation de la route nationale numéro 5 sur le tronçon Fizi-Lulimba surtout axe Iseke-Lubondja constitue un blocage aux humanitaires pour assister ces déplacés« , affirme notre source.
Rappelons que ces déplacés en majorité les pygmées proviennent les uns dans la localité de Bahaya et les autres dans le groupement de Banyabemba.
Ils se sont installés dans 11 villages entre autre Kalondakibuyu, Kako, Muzingamaloba, Kalonda 2, Mutuka, Mutupeke etc.
Rédaction