Deux (02) personnes ont été abattues la soirée du dimanche 20 octobre dernier dans le camp de déplacés de Bulengo se trouvant au quartier Lac Vert en commune de Goma, dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Chamwami Munguiko Janvier et Neema Banyanga étaient venus de Sake, dans le territoire de Masisi fuillant la guerre du M23. Les victimes ont été tuées lorsque des hommes armés non autrement identifiés se sont introduits dans le camp. Le mobile de cet incident n’a pas été élucidé.
« Il y a un couple qui a été assassiné vers 21 heures, c’est Chamwami Munguiko Janvier de 38 ans et Neema Banyanga tous ressortissants de Sake. Ils vendaient de la boisson. Ils ont quand même une activité en face du site de Bulengo, mais ils vivaient dans le site. Les hommes en arme sont venus et ils les ont fusillé. Ils avaient un enfant d’une année et demi qui vient d’être abandonné orphelin », déplore Dedesi Mitima, chef du quartier Lac Vert contacté par le journaliste Jocel Biryeka, journaliste de Goma .
Celui-ci évoque notamment la circulation illégale d’armes qui est à la base de l’insécurité dans les sites et camps de déplacés. D’où la nécessité aux autorités compétentes de prendre des mesures nécessaires pour mettre hors d’état de nuire les semeurs de l’insécurité.
« C’est une situation qui est inquiétante puisque la circulation d’armes fait une confusion totale. Suis entrain de déplorer cette situation qui continue à s’empirer dans les camps de déplacés et les environs. Quelque chose qui touche le fond du cœur, puisque ce dernier temps il faudrait que l’autorité puisse prendre encore des mesures qui pourraient encore interdire la circulation des armes », exhorte-t-il.
Par ailleurs, Dedesi Mitima préconise d’autres mesures notamment, les bouclages dans ces entités où vivent les déplacés de guerre, la sécurisation des portes d’entrée et sortie et l’interdiction aux dépendants des militaires de vivre dans des camps et sites de déplacés, afin d’éviter ce genre d’incident.
Il sied de noter que suite à ce double meurtre, quelques habitants en majorité des déplacés sont descendus dans la rue, pour exprimer leur mécontentement face à l’insécurité, exigeant la restauration de la paix et la sécurité.
Luc lukandjila