Le député provincial élu du territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, honorable Hope Sabini Kibuya s’est dit inquiet de voir le mini-sommet de Luanda se terminer sans que le dossier des éléments Alliances Democratic forces ne soit touché alors qu’ils continuent également à tuer, piller, violer la paisible population sous les yeux impuissants de forces de sécurité et du gouvernement en général.
D’après cet élu du peuple contacté par FIZINEWS24.INFO, les décisions qui sont sorties du mini-sommet de Luanda, en République d’Angola sur la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont à encourager étant donné qu’elles visent à chercher et redynamiser la paix dans cette zone longtemps touchée par la recrudescence de cas d’insécurité. Néanmoins ce représentant de la population fustige le fait que le sujet de l’activisme des ADF, auteurs de plusieurs massacres des populations civiles dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et en Ituri n’a pas été traité pendant que ces derniers opèrent également dans les mêmes voies comme les agresseurs du mouvement du 23 Mars.
Il ajoute que cette passivité de la Communauté de l’Afrique de l’Est, (EAC) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), représentés à ce sommet par le président Burundais Evariste Ndayishimiye et le médiateur Joao Lourenço est une expression d’un désintéressement à la souffrance de la population de la République démocratique du Congo surtout de l’Est.
« Nous avons suivi le communiqué final du mini-sommet de Luanda sur la paix et la sécurité, on n’a pas fait allusion au phénomène ADF qui massacre les civils innocents, se livrent aux enlèvements et kidnappings, en Ituri comme au Nord-Kivu ils commettent des incendies des véhicules et des maisons, tout ça entraîne le déplacement massif des populations qui vivent actuellement dans des conditions très difficiles, » dit-il.
Pour votre gouverne, depuis l’activisme de ce groupe terroriste dans le Nord-Kivu, les acteurs de la société civile et des Organisations non gouvernementales de défense des droits humains ont déjà etabli un bilan lourd d’au moins 2.000 civils tués et plus de 24.000 cas des violations des droits humains orchestrés par les groupes armés locaux et étrangers en République démocratique du Congo entre 2018 et 2022.
Idrissa KASONGO depuis Rutshuru