Les pluies diluviennes du 4 au 6 mai 2025 ont causé des dégâts considérables dans le secteur de l’éducation. Quinze écoles ont été touchées, certaines inondées, d’autres partiellement effondrées ou privées de toiture. Les témoignages recueillis sur place parvenus à la rédaction de Fizinews24.info confirment l’ampleur des dommages dans cette ville de la province du Tanganyika.
« Plus de 8 000 élèves sont concernés, dont plus de 4 000 filles », a précisé Nicolas Prince Baeleay, directeur provincial de l’Éducation nationale du Tanganyika 1, lors d’un entretien avec Radio Okapi ce mardi 13 mai. Il assure qu’un plan d’urgence a été mis en place pour maintenir la continuité pédagogique malgré les destructions.
Les élèves des écoles sinistrées sont désormais répartis dans d’autres établissements du secteur. Ces derniers fonctionnent selon des horaires décalés : une session le matin, une autre l’après-midi. « Nous avons décidé de négocier avec les écoles voisines », explique M. Baeleay. « Jusqu’à présent, ces établissements acceptent de céder une vacation. »
Dans un rapport transmis au gouverneur du Tanganyika, les dégâts sont évalués à une trentaine de salles de classe aux murs écroulés, sans compter celles inondées ou privées de toit. Cette catastrophe naturelle pose un défi majeur pour l’infrastructure scolaire déjà précaire de la région.
Face à cette urgence, le directeur provincial encourage les chefs d’établissement à entamer des réparations avec les moyens de bord. « Les autorités provinciales sont informées. Nous espérons leur intervention rapide », a-t-il déclaré, appelant à la solidarité locale pour pallier le manque de ressources.
Cette situation met en lumière la vulnérabilité du système éducatif congolais face aux aléas climatiques. Pour la communauté éducative, les priorités sont claires : garantir la sécurité des élèves et assurer la reprise effective des cours. Un appel pressant est lancé aux autorités et aux partenaires humanitaires.
Salumu Msafiri Modeste
