Après le conflit armé qui a opposé la coalition nationale pour la souveraineté du Congo CNPSC et les Biloze Bishambuke en date du 22 août 2023, la collaboration entre ces deux groupes armés a eu de rupture durant une période.
Celà a occasionné aux deux seigneurs de guerre qui contrôlent l’un, les villages se trouvant sur les rives de la rivière Kimbi, et l’autre ceux surplombant les villages de Birungurungu, Musunga etc d’interdire les habitants de ces localités de ne pas pas faire des mouvements dans ces villages.
Étant soucieux du retour total de la paix dans le territoire de Fizi, et particulièrement en secteur de Ngandja, plusieurs leaders de cette contrée se sont impliqués pour chercher à pacifier les deux parties en conflits.
Selon M. Dunia Floribert Doums, leader communautaire de ce secteur qui confirme cette information précise que la médiation s’est bien déroulée et ses résultats sont à féliciter.
« Effectivement, je confirme cette information car j’ai été facilitateur lors de la dite médiation. C’est depuis le 22 août 2023 qu’il y a eu le conflit armé et c’est par là que le processus de la pacification a commencé. Comme vous le savez, pendant le conflit, il y a toujours des dégâts et des conséquences,ce qui a causé la rupture du passage entre les habitants vivant sur les rives de la rivière Kimbi et ceux des montagnes surplombant les villages de Birungurungu, Msunga, et même Akyùa. Le seigneur de guerre nommé Doctor two, est allé attaquer le camp de son collègue de CNPSC basé à Bitondo, et c’est comme ça qu’il y a eu d’ultimatum sur l’interdiction des mouvements dans ces deux parties. Car les deux seigneurs de guerre l’un contrôle la partie basse et l’autre la partie haute, sur les montagnes. Alors après l’étape des consultations, nous sommes arrivés à les unir et les appeler à la collaboration afin d’arriver à combattre le seul ennemi congolais qui est le rwandais« , a-t-il expliqué.
À la question de savoir, qu’est-ce qui prouve que le pardon que ces deux responsables de groupes armés se sont accordés est véridique, notre source a précisé ce qui suit:
« Premièrement, dès que l’on a terminé cette étape de médiation, les mouvements ont repris normalement, car il y a les habitants qui sont arrivés aux marchés de Nyange, Ngalula et y exercer leurs activités sans problème. Aussi, nous avons observé les biloze bishambuke descendre à Nyange et Ngalula et passer leur séjour sans faille« , rencherit-il.
Celui-ci a appelé également les wazalendo de travailler selon les limites de leurs tâches, car jusqu’à preuve du contraire ils ne sont pas encore reconnus officiellement comme des réservistes bien que la loi quant à ce a été déjà déposée à l’assemblée nationale pour étude.
Bahome Sadi François
