Ces mots sont du président de la coordination de la société civile forces vives lors d’un entretien qu’il a accordé ce jeudi 20 juin 2024 à la presse locale. Pour Me Jacques Alimasi le conflit armé qui s’observe ces derniers jours entre les groupes armés wazalendo dans les hauts-plateaux de Fizi ne concerne jamais les civiles et qui doivent en principe éviter de prendre part dans ce conflit
» le conflit qui existe pour le moment nous le qualifions du conflit d’intérêt dû aux aspects liés à la motivation et le changement des objectifs assignés lors de la création des groupes armés dans le territoire de Fizi. Chacun veut à tout prix s’approprier d’un espace pour tirer profit de quelque chose en terme des avantages et ici nous voyons de l’argent. L’analyse de la société civile pour le moment est que nous sommes face à un conflit qui varie des objectifs contrairement au précédent conflit qui était purement éthnique et qui avait longtemps déchiré les communautés dans le territoire de Fizi. C’est cette prolifération des groupes armés qui font à ce que les objectifs des uns et des autres changent au fur et à mesure. Cette situation est sans doute dûe aux intérêts économiques et de lucre selon notre analyse » , indique Me Jacques Alimasi président de la société civile forces vives dans le territoire de Fizi.
Faisant allusion aux conséquences néfastes liées à toutes ces conflits observés pour le moment à Fizi notre source évoque entre autre la violation du droit international humanitaire et le déplacement massif des populations obligés de fuir les zones en conflit pour des coins les plus calmes craignant pour leur sécurité.
« Ces déplacés abandonnent presque tout pendant qu’elle est en déplacement où les enfants n’ont pas accès aux établissements scolaires. Nous avons fait insistance dans la note de plaidoyer que nous avions adressé ici récemment aux autorités compétentes tenant compte de la période de la fermeture scolaire et celle de la rentrée scolaire prochaine sans oublier la période cruciale de la passation des examens d’état où les lauréats seront obligés de se déplacer des certains villages à conflit vers les villages qui vont abrités ces épreuves nationales« , a conclu notre interlocuteur.
Jonas Seba Mkyabela