Le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, est rentré de Kinshasa après 90 jours pour se rendre aussitôt sur le terrain, ce 21 mai 2025. Direction : le territoire de Fizi, dans le village sinistré de Kasaba, frappé le 16 mai par une catastrophe naturelle meurtrière. « Il était impératif pour moi d’être auprès de nos populations en détresse », a-t-il déclaré à son arrivée, dans une démarche de proximité saluée par les habitants.
Accompagné d’une délégation composée du Vice-ministre de l’Intérieur, Sa Majesté Jean-Baptiste Ndeze, et du Vice-gouverneur Jean Jacques Elakano, le Gouverneur a présenté ses condoléances et promis un appui immédiat. « Le gouvernement provincial est à vos côtés, et nous relayerons vos besoins au plus haut niveau », a-t-il assuré, évoquant un plan de réponse humanitaire coordonné.
Sur place, Jean-Jacques Purusi Sadiki a aussi alerté sur les causes environnementales du drame. « La déforestation et les constructions anarchiques sont des bombes à retardement. Il faut agir maintenant », a-t-il insisté, appelant à une responsabilité collective. Un message qui a touché les villageois, conscients des défis écologiques croissants dans la région.
La visite a été marquée par un moment fort au centre de santé de Yungu, où le Gouverneur a réconforté les blessés. Vêtu simplement, il a distribué des vivres et partagé des paroles d’espoir. « Ce geste nous montre qu’il ne nous oublie pas », confie un patient. Pour beaucoup, ce passage est « historique », une première depuis plusieurs mandats.
Le périple s’est poursuivi à Kihimino, Kazimiya et Ubwari, où il a dialogué avec les autorités locales, les FARDC, la Police nationale et les patriotes Wazalendo. Objectif : renforcer la paix, soutenir les civils et améliorer les conditions des forces de sécurité. « Nous avançons ensemble avec le Président Tshisekedi pour stabiliser le littoral de Fizi », a-t-il martelé.
Enfin, à Baraka, le Gouverneur a reçu un accueil populaire enthousiaste. Des aides financières symboliques ont été remises aux sinistrés, malgré des ressources limitées. « Ce que je fais ici, c’est l’essence même de notre mandat : servir », a-t-il conclu. Un message d’unité et d’espoir, dans une province encore marquée par les défis humanitaires.
Salumu Msafiri Modeste