Cinq agents de la MONUSCO, victimes d’un enlèvement la journée de ce samedi 19 novembre 2022 viennent d’être libérés la nuit de ce même jour dans le village de Icwa, près de Lusenda.
D’après le commendant 222 bataillon de Réaction rapide basé à Mboko dans le secteur de Tanganika, le colonel Wembolua Katako J.Pierre affirme que les ravisseurs, après avoir accompli leur forfait, s’étaient déjà dirigé au niveau de collines surplombant le village de Lweba où ils se préparaient à rançonner un montant de 10.000.000 Francs Congolais pour leur libération.
Il ajoute que c’est après un échange de tirs entre ces ravisseurs et l’armée que ces otages ont été libérés et reprendre leur chemin sous une escorte des FARDC.
»Lorsque nous sommes arrives au lieu d’incident, les gens nous ont montré l’endroit où ces malfrats sont passés avec ces agents, nous avons été obligés de mener une opération de les chercher vers la montagne où nous avons échangé des tirs avec les ravisseurs jusqu’à tel point que nous avons réussi à les récupérer tous en bon état. nous leur avons donné les militaires qui les ont accompagné et ils sont présentement à Icwa, » a-t-il renseigné.
Celui-ci a salué la collaboration de la population qui ont aidé les FARDC jusqu’à arriver à libérer ces agents de la mission onusienne.
»Nous ne sommes pas capable de déployer nos éléments partout, c’est pourquoi nous demandons à la population d’être toujours vigilante surtout pendant cette période de fin d’année où plusieurs cas d’insécurité sont souvent signalés. alors ils doivent signaler toute personne suspecte, » poursuit-il
Plusieurs sources confirment que les auteurs de cet acte inhumain sont les miliciens appartenant au groupe armé conduit par un certain YESU qui opère dans les montagnes surplombant le secteur de Tanganyika dans le territoire de Fizi.
Pour rappel, en date du 18 Novembre 2022 le forces armées de la République Démocratique du Congo à travers son 222 bataillon de réaction rapide basé à Mboko a réussi à mettre la main sur un présumé criminel de grand chemin répondant au nom de Alain, un élément qui semait toujours la désolation au sein de la population suite aux actes de banditisme dans ce secteur.
Bahome Sadi François