Dans le secteur d’Itombwe, au Sud-Kivu, la situation sécuritaire demeure préoccupante dans les Hauts-plateaux du Territoire de Mwenga au sud-kivu, précisément dans le secteur d’Itombwe suite aux attaqués des Twigwaneho contre les FARDC dans cette zone. Lors d’une interview accordée avec la rédaction de Fizinews24.info, Mfariji Lewis, président de la jeunesse d’Itombwe, a montré que des affrontements entre l’armée nationale et les miliciens dirigés par Makanika Rukunda ont éclaté depuis le 26 novembre dernier. Ces violences, qui touchent plusieurs localités, ont déjà causé la mort de soldats et de civils, plongeant les habitants dans une peur constante.
Les incidents, notamment une embuscade meurtrière à Mikenge, ont ravivé les tensions ethniques, aggravant la méfiance entre les communautés locales. Pendant ce temps, les miliciens poursuivent leurs attaques contre les FARDC et les civils, malgré les appels du président Félix Tshisekedi à l’union nationale face aux menaces extérieures.
À en croire Mfariji Lewis appelle à la mobilisation. Il exhorte les habitants des montagnes de Fizi, Uvira et Mwenga à collaborer avec les FARDC pour protéger les civils. Il sollicite également une intervention urgente des autorités locales et nationales afin de rétablir la sécurité dans la région.
Par ailleurs, il lance un appel à l’aide humanitaire pour les populations déplacées, privées de soins et de nourriture. Selon lui, le rôle des forces de l’EAC dans la région doit être clarifié, car elles n’ont jusqu’à présent apporté aucune solution tangible pour contrer les groupes armés.
Ce dernier met en garde contre les conséquences environnementales de cette crise, notamment l’exploitation illégale des ressources et la destruction des écosystèmes. Une action immédiate est nécessaire pour éviter d’autres tragédies dans cette zone sensible, a-t-il conclu.
Salumu Msafiri Modeste