Cette décision ressort d’une correspondance du 23 juin 2023, signée par les responsables de ces associations et adressée au commissaire provincial de la police nationale congolaise du Sud-Kivu basé à Bukavu, ayant comme objet « dénonciation, dossier de répétition de la tracasserie de la PCR dans le territoire de Fizi et ville de Baraka.
Ces associations sont entre autre : ASTRAM, ANAPROTRAVEMOCO, ASNAMOC, APROMOTCO, et ASONAMOC IMPORT.
Selon l’esprit de cette correspondance, ces associations disent avoir déjà dénoncé plusieurs fois les tracasseries de la PCR dans cet espace mais en vain. Elles ajoutent que l’auteur de ces tracasseries est déjà identifié.
Ces structures fustigent le non respect de la lettre du commissaire provincial sur la réduction et/ou suppression des postes des polices de circulations routières dans le territoire de Fizi car malgré cette instruction, on compte 13 postes de la PCR sur la route nationale numéro 5 qui continuent à semer la désolation aux transporteurs.
« …car actuellement nous avons 13 postes d’où chaque poste perçoit le rapport de deux milles (2000 Fc) par moto et chaque moto neuve donne dix milles (10.000 Fc), malheureusement tous les postes sont opérationnels et sur chaque poste il y a plus de 7 policiers et d’autres postes les PCR sont protégées par d’autres policiers armés (par exemple poste de Lukoke à Baraka) » peut-on lire.
Ces associations exigent le départ sans condition du commissaire principal de la PCR dans le territoire de Fizi et ville de Baraka en la personne de M. Mathurin Pelendo Demokolo car selon elles, le précité devient chef coutumier dans ce service de l’Etat.
« Au regard de ce qui précède, nous avions constaté le chef coutumier dans la PCR Fizi-Baraka et qui assume les bâtons de commendement. Est à la base de la répétition de toute tracasserie, il s’agit de Marthurin Pelendo Demokolo, commissaire principal de la PCR dans le territoire de Fizi et ville de Baraka. Pour cela, nous exigeons le départ sans condition de ce commendant sept jours à dater de l’émission de cette lettre car, nous ne pouvons pas accepter de continuer à tracasser nos membres sur la RN5 au moment où cette route est dans mauvais état de praticabilité« , renchérit-elle.
Nos efforts pour rejoindre le commissaire principal accusé de ces griefs, n’ont produit aucun résultat.
Pour rappel, ces associations annoncent la tenue des actions citoyennes jusqu’au départ de ce dernier si jamais leur dénonciation n’est pas pris en compte.
Bahome Sadi François