La situation est revenue au calme dans le village de Mwayenga, après une panique causée par un militaire de bataillon Fuma qui voulait accomplir le meurtre à deux femmes avec les quelles il se disputait ce mercredi 25 Janvier 2023 dans ce même village situé dans la presqu’île d’Ubwari, groupement de Babwari, secteur de Mutambala territoire de Fizi.
Les sources de la société civile renseignent que ce militaire qui œuvre à la plage de la place, était du retour quittant son lieu du travail. Étant en pleine route, il a aperçu deux femmes qui étaient en pleine discussion qu’il a jugé que ça lui concernait, sans demander il s’est mis à tabasser ces femmes, après la réplique de ces dernières, le concerné est allé récupérer son arme pour en finir avec elles. C’est lors de son retour avec son arme que ses compagnons l’ont maîtrisé sur ordre du commendant en place.
D’après le président de cette structure citoyenne sous noyau de Mwayenga, monsieur Emedi Kahongo condamne cet acte inhumain accompli par cet élément de l’armée qui est censé protéger la population et leur biens tout en demandant aux autorités militaires de lui infliger des sanctions pour donner une leçon aux autres qui tenteraient également de se mêler dans ces bêtises.
« L’auteur de cet acte est un militaire de bataillon Fuma, il quittait au lac en direction vers chez lui, arrivé à la boutique de monsieur Kayafa, il a vu deux femmes assises près de cette maison de commerce en train de discuter. Sans conscience ni analyse il a conclu que ces femmes parlaient de lui, et c’est par là qu’il a commencé à les administrer des coups de poing, comme cela n’a pas suffit, il s’est permis même d’aller récupérer son arme pour venir les tuer, lors de son retour, il a été maîtrisé par ses compagnons malheureusement quelques balles sont sorties de son arme et causer une panique dans le chef de la population. Nous condamnons ce comportement qui n’honore pas l’image de nos militaires et demandons que l’auteur soit mis à la disposition de la justice afin de sentir la rigueur de la loi« , a-t-il expliqué.
Il sied de rappeler que plusieurs plaidoyers ont déjà été menés par la population dans les villages contrôlés par le bataillon Fuma suite à leurs mauvais traitements. Des journées villes mortes et d’autres actions citoyennes y ont déjà été organisées mais sans aucune suite de la part des autorités compétentes.
Bahome Sadi François