Les habitants du village Karamba, dans le groupement de Babwari, secteur de Mutambala en territoire de Fizi ont répondu à l’appel de la journée ville morte pour contester le retour des éléments du bataillon Fuma, déployés dans ce village et exiger leur évacuation le plutôt possible. Ces derniers sont arrivés ce mardi 03 Janvier 2023 avec l’objectif de venir relever les éléments des FARDC se trouvant dans ce village.
Les sources locales affirment que cette décision intervient de suite du comportement malsain que ces éléments ont toujours affiché à la population de la place, notamment les tortures, assassinats, pillages etc.
D’après le chef du village de Karamba, monsieur Masumbuko Kabendje qui livre cette information à FIZINEWS24.INFO précise que toutes les activités ont été paralysées depuis la matinée de ce 04 Janvier 2023, la population dit non au retour de ces éléments qui les ont longtemps mis en détresse innocemment.
« Il y a ville morte ici chez nous à Karamba, la population refuse le retour des éléments du bataillon Fuma qui veulent que les FARDC qui se trouvent ici puissent quitter le village pour leur laisser le commandement. Déjà depuis leur arrivée ce mardi 03 Janvier 2023, Ils ont commencé à tracasser les paisibles citoyens en les ravissant des téléphones et d’autres biens de valeur. Nous avons appris que le commandement des FARDC a instruit ses éléments de ne pas quitter ici, mais nous assistons le déplacement massif de leurs femmes vers Kiwanda. Nous disons non à la présence de ces éléments ici car ils sont indisciplinés et ils accomplissent des actes inhumains à la population. Je demande la population d’être calme car nous continuons avec les plaidoyers auprès des autorités militaires afin de trouver une solution urgente à ce sujet. Au gouvernement nous exhortons que les Fuma puissent rentrer dans leurs milieux respectifs et laisser tranquille notre village, » a-t-il déclaré.
Rappelons que suite à cette perturbation de la situation sécuritaire dans ce village, plusieurs déplacements des personnes commencent déjà à être enregistrés vers les villages environnants en craignant leur sécurité.
Miraji Nurdin