Lors de la plénière tenue ce mercredi 23 octobre 2024,le député national Nyamangyoku Ishibwela Obedi,élu de la circonscription électorale de Fizi, a donné ses interventions puissant en exposant quatre vérités incontournables au gouvernement congolais.
ces vérités touchent directement aux préoccupations sécuritaires et politiques qui affligent les populations de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
S’adressant à ses collègues députés, son basées était basé sur quatre vérités normalement ;
1. Lutte contre les groupes armés étrangers : une nécessité urgente.
Dans un appel vibrant, ce représentant du peuple a interpellé le gouvernement sur la présence des rebelles burundais du groupe Red-Tabara, qui depuis 2015, sèment la terreur dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira, et Mwenga.
« Le gouvernement doit prendre des mesures idoines pour expulser ces groupes armés étrangers qui n’ont aucune légitimité sur notre sol », a-t-il déclaré.
Il a dénoncé l’hypocrisie de ce groupe, qui prétend lutter pour un retour à l’État de droit au Burundi, tout en perpétrant des massacres au Congo.
«Cette prétendue lutte pour la justice est une vérité paradoxale, diabolique et néfaste.
les rebelles de Red-Tabara, qui sont issus d’une crise politique au Burundi, continuent de terroriser les populations locales. Il est inacceptable que des innocents soient tués lors de combats non contrôlés.le gouvernement doit agir maintenant pour mettre fin à ces atrocités », a-t-il déclaré avec force.
2. État de siège au Nord-Kivu : une mesure inefficace
L’élu de Fizi au sud-kivu a également pointé du doigt l’inefficacité de l’État de siège en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
«La population est épuisée par une mesure qui n’aboutit à rien. aujourd’hui, nous en sommes à la 84e prorogation de cet État de siège, et pourtant la situation sécuritaire ne s’améliore pas. Pourquoi le gouvernement continue-t-il à prolonger cette mesure sans résultats concrets ? Qu’est-ce qui manque pour ramener la paix ? », a-t-il interrogé, en réclamant une réévaluation de cette stratégie.
3. Une gestion des ressources militaires à revoir
Celui-ci a également dénoncé la mauvaise gestion des forces militaires déployées dans les zones de conflit. Selon lui, l’équipement inadéquat et le manque de coordination affaiblissent la capacité des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à sécuriser efficacement les populations.
« Nos soldats se battent avec des moyens limités face à des groupes armés bien équipés. Il est temps que le gouvernement réévalue ses priorités pour donner à nos militaires les outils nécessaires à leur mission », a-t-il déclaré.
4. Un appel à l’unité nationale
Enfin, ce député national a appellé à l’unité nationale et à la solidarité pour relever les défis sécuritaires qui minent le pays.
« La paix ne viendra que si nous travaillons ensemble, gouvernement, élus et citoyens. C’est en unissant nos efforts que nous pourrons changer la situation », a-t-il martelé.
Notons que l’intervention de l’honorable Nyamangyoku Ishibwela Obedi lors de cette plénière a marqué les esprits. En livrant ces quatre vérités, il a non seulement mis en lumière les lacunes actuelles du gouvernement dans la gestion des crises sécuritaires, mais il a également exhorté à une action immédiate et concrète pour la protection des populations de Fizi,Mwenga,Uvira dans le sud-kivu et du Nord-Kivu.ces propos résonnent comme un appel à la responsabilité et à l’engagement pour le bien-être des citoyens congolais.
La rédaction