La Coordination provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) Sud-Sud Kivu exprime avec fermeté son indignation face au comportement jugé irresponsable de certains députés provinciaux ainsi que d’autres autorités de la province qui résident à l’étranger, notamment au Burundi, au lieu de vivre au sein de la population qu’ils sont censés représenter et servir.
Selon Mafikiri Mashimango, coordonnateur provincial de la NSCC – Sud-Sud Kivu, ces responsables passent régulièrement leurs nuits hors du pays, délaissant leurs obligations de service public, alors que la population du Sud-Sud Kivu en particulier celle d’Uvira est confrontée à de multiples défis, notamment sécuritaires. Pire encore, d’importants fonds publics seraient dépensés à l’extérieur au lieu de soutenir l’économie locale. La NSCC dénonce également la circulation permanente de véhicules officiels de la province en territoire étranger, utilisés à des fins privées au détriment de l’intérêt général.
À titre illustratif, la coordination rappelle que ce mardi 30 septembre 2025, une session parlementaire est prévue à Uvira. Pourtant, la majorité des élus provinciaux devraient y arriver directement depuis le Burundi, sans aucune gêne, comme si cette situation était acceptable.
« Assez, c’est assez ! », martèle la NSCC.
Face à cette situation, la Nouvelle Société Civile Congolaise – Sud-Sud Kivu annonce le lancement d’actions citoyennes, dans le strict respect de la loi, afin de dénoncer ces dérives et d’exiger un changement immédiat de comportement de la part des autorités concernées.
Elle rappelle que le contexte sécuritaire actuel de la province et du pays exige une présence constante, effective et engagée des dirigeants sur le terrain, à Uvira comme dans toute la région. Leur absence prolongée s’apparente à un abandon manifeste de la population, laissée à son sort alors qu’il est du devoir sacré de l’État de protéger, servir et sécuriser ses citoyens.
La NSCC en appelle à la conscience patriotique de tous et invite les institutions compétentes à assumer pleinement leurs responsabilités, conclut Mafikiri Mashimango.
Salumu Msafiri Modeste
