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Uvira : profanation et spoliation du cimetière de Birere, le MCMR-RDC dénonce sur la mauvaise gestion des cimetières

Par Red.fizinews
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La ville d’uvira dans la province du sud-kivu, le cimetière de Birere fait face à une situation critique. Le mouvement citoyen Machozi ya Rahiya (MCMR-RDC) tire la sonnette d’alarme. Il dénonce la profanation des tombes et la spoliation des terres funéraires. « Le site est en train de disparaître », affirme Mussa Ali Rutamu, coordinateur provincial du mouvement lors d’une interview accordée à la rédaction de Fizinews24.info.

Situé sur l’avenue Shishi, dans le quartier Mulongwe, le cimetière est envahi par des constructions illégales. Des agents de l’État, avec la complicité de certaines autorités locales, lotissement des parcelles funéraires. « La superficie du cimetière diminue chaque jour », déclare Mussa Ali Rutamu.

Pire encore : des écoles et des maisons sont bâties à moins de 100 mètres des tombes, malgré la loi qui impose une distance minimale de 50 mètres. « Même les dimensions légales des fosses ne sont plus respectées », ajoute-t-il. On parle de superposition de corps à quelques mois d’intervalle, alors que dix ans sont requis entre deux inhumations sur la même parcelle.

Mais la situation ne s’arrête pas là. « Des scènes indignes se déroulent dans ce lieu de repos : consommation de drogue, musique obscène, piétinement des tombes », déplore le MCMR-RDC. La profanation est devenue une habitude. L’environnement du cimetière s’est transformé en zone d’incivilités.

Autre constat alarmant : l’insécurité et le manque d’entretien. Sans clôture, le site est devenu un pâturage. « Des chiens, des chèvres et même des chats mettent bas sur les tombes », Mussa Ali Rutamu. L’État ne finance plus l’entretien. Le personnel est peu ou pas rémunéré, et les familles abandonnent de plus en plus les sépultures de leurs proches.

Face à cette crise, le MCMR-RDC propose trois mesures : « désaffecter le site, créer de nouveaux cimetières publics et sanctionner sévèrement les fonctionnaires impliqués dans la vente illicite des terrains ». Le mouvement citoyen machozi ya rahiya (MCMR-RDC) appelle aussi la population à respecter les normes d’urbanisme et de cadastre à Uvira.

Salumu Msafiri Modeste

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