Le Bureau de coordination de la Société Civile ville de Baraka accuse réception ce vendredi 07 juin 2024 de la lettre de Syndicat des Constructeurs du Congo ( SYCOCO) ville de Baraka ayant comme objet » Dénonciation et demande de la libération sans condition de Monsieur Hussein Wilondja » , Président ville et territoire de SYCOCO par le parquet près le tribunal de paix de fizi basé en ville de Baraka, Province du Sud-kivu.
Dans cette lettre , le bureau de coordination de la société civile Forces vives dit constaté un déficit de communication entre le service étatique des cultures et arts , la structure SYCOCO et le parquet . Les forces vives déplorent par la suite la situation d’arrestation arbitraire qui a prévalu mercredi 05 juin 2024 au parquet près le tribunal de paix de fizi pendant que les membres de SYCOCO revendiquaient leur droit dans un sit-in de la Libération sans condition de leur président la police a tiré plusieurs balles pour disperser les manifestants en arrêtant certains parmi-eux.
« Nous demandons à la PNC de libérer arbitrairement arrêtées pour s’être exprimées par voie de sit-in ce mercredi devant les installations du Parquet près le tribunal de paix de fizi afin de préserver la paix et la cohésion sociale dans la ville de Baraka . Dans le négatif , la société civile de Baraka ne pourrait jamais tolérer de tels actes et initiera un certain nombre d’actions citoyennes pour faire Promouvoir et contribuer à la promotion de l’Etat de droits dans la ville de Baraka dès ce samedi 08 juin 2024 » , averti la société civile.
De l’autorisation de la Libération de Monsieur Hussein Wilondja par le commandant de la PNC alors qu’il était dans le cachot arrêté par le parquet, considérée comme évasion , la Société Civile de Baraka donne l’éclaircissement.
« En principe , la Police ne peut libérer la personne arrêtée par le parquet et si c’était réellement une évasion , la police aurait fait un rapport circonstanciel de l’évasion d’un détenu dans lequel expliquerait les circonstances de la dite évasion et tous les prévenus complices pourraient être arrêtés . Malheureusement , les informations à notre procession confirment que c’est Commandant District de la PNC qui avait lui-même ordonné à la libération de Monsieur Hussein Wilondja et les policiers commis à la garde du Cachot lui ont fait sortir librement sans conditions condition . Comment peut-on alors considérer que cette libération est une évasion ? Admettons que c’est soit une évasion , quel est alors le sort du chef de garde ou les complices de cette évasion ? » ,S’interroge la société civile de Baraka.
Pour ce faire , les forces vives demande au chef du parquet copié de cette lettre, d’accepter sportivement la libération sans condition de Monsieur Hussein Wilondja pour privilégier la paix dans la ville de Baraka .
Les forces vives rappellent dans cette correspondance que : » Tous les congolais sont égaux devant la loi et ont à une égale protection des lois » et » la volonté individuelle est garantie. Elle est la règle , la détention d’exception » disposent les articles 12 et 17 de la Constitution de la RDC révisée et complétée à ce jour.
Signalons que selon les informations nous sont parvenues au cours de la rédaction de cet article indiquent que les maçons et ingénieurs arrêtés pour cette même affaire venaient d’être libérés .
Rédaction