La ville de Baraka est en deuil depuis la nuit du jeudi au vendredi 22 novembre 2024 après l’assassinat de Christophe M’Mùnga Wilondja, un jeune scientifique prometteur. Willy Wilondja, ancien porte-parole de l’ISTM-Baraka, de l’année académique 2017-2018 s’est exprimé sur la mort de son camarade à travers une interview accordée à rédaction de Fizinews24.info pour dénoncer cet acte odieux à partir de la ville de Lubumbashi.
Selon cet ancien étudiant de L’ISTM-BARAKA,il est inacceptable que la Ville de Baraka deviennent un abattoir humain alors que les auteurs demeurent toujours inconnus,une preuve du dysfonctionnement de l’appareil sécuritaire.
« Pourquoi et comment continuer d’ôter la vie à des paisibles citoyens dans une ville où tous les services de sécurité sont présents ? », s’est-il indigné, pointant du doigt l’inefficacité des forces de l’ordre.
Cette tragédie soulève une inquiétude croissante parmi la population de Baraka, qui déplore des pertes humaines répétées sans que justice ne soit rendue.
À en croire Willy Wilondja condamne avec fermeté ce qu’il qualifie de « mauvaise habitude » qui transforme la ville en un véritable abattoir humain.
Cependant,Il appelle les acteurs sociaux, la société civile et le conseil urbain de la jeunesse à se mobiliser contre ces violences récurrentes dans la ville de Baraka.
L’absence d’enquêtes sérieuses et de sanctions à l’encontre des coupables est perçue comme un signe de complicité ou d’incapacité des autorités locales à assurer la sécurité.
« Trop, c’est trop », a-t-il martelé, exigeant des mesures immédiates pour restaurer la confiance des habitants.
Dans son appel au gouvernement, Willy Wilondja demande un remplacement urgent des services de sécurité en poste à Baraka. Selon lui, un tel changement serait un premier pas pour apaiser une population meurtrie et restaurer un climat de sécurité dans cette région. « Il est temps que les autorités agissent pour que justice soit rendue et que des mesures concrètes soient prises pour prévenir de tels drames », a-t-il conclu avec émotion.
Salumu Msafiri Modeste