L’École primaire Kalundja, située dans la commune du même nom dans la ville de Baraka, est secouée par une crise financière qui alarme le personnel enseignant. Selon plusieurs sources internes, le directeur de l’établissement retiendrait à répétition les salaires versés par le gouvernement, privant les enseignants de leurs droits. Cette situation, décrite comme une « pratique inhumaine », suscite de vives inquiétudes sur la gouvernance administrative de l’école, proche de la 8ᵉ CEPAC Église Mère Philadelphie.
Un enseignant, sous couvert d’anonymat, dénonce la gravité des faits : « Nous déplorons beaucoup la situation alarmante survenue à notre école primaire Kalundja où le directeur maintenait à la maison le salaire des enseignants payés par le gouvernement du mois passé plus d’une semaine, et cela se répète pour le mois d’août ». Il ajoute que les salaires d’août seraient toujours retenues par le directeur, sans aucune explication ni transparence.
Face à cette situation tendue, les enseignants exigent une intervention immédiate des autorités scolaires. « Nous demandons que des mesures administratives fermes soient prises pour mettre fin à cette pratique ignoble », a martelé l’un d’eux. En conséquence, les activités pédagogiques sont fortement perturbées : plusieurs classes restent sans encadrement et les élèves sont souvent livrés à eux-mêmes, pendant que les enseignants réclament le paiement de leurs salaires.
De son côté, le directeur de l’école après des menaces a fermement démenti cette information, soulignant que certains enseignants malintentionnés diffusent des rumeurs. Il précise que chaque enseignant a été payé son salaire comme prévu, conformément aux droits de tout travailleur de l’État congolais. Il met également en garde ceux qui utilisent son nom pour ternir sa réputation, ces allégations ont été rejetées par le Directeur.
À bon entendeur salut, conclut-il.
Salumu Msafiri Modeste
