La concession de Néhémie Mwilanya, située dans la vallée de Kenya, secteur de Tanganyika, territoire de Fizi au sud-kivu, fait face à une exploitation illégale menée par des éléments armés Mai-Mai du Général Amuri Yakutumba.
Depuis la saison culturale 2023, ces hommes armés, sous la direction d’un certain « Général auto-proclamé Daniel », auraient pris le contrôle de la concession, imposant des taxes et monopolisant l’exploitation des palmiers à huile, au détriment des exploitants locaux où les revenus générés sont envoyés à leurs responsables sans aucune retombée pour les propriétaires légaux.
Dans sa lettre de protestation adressée au Gouverneur de la province du sud-kivu, l’association des exploitants de la concession Néhémie Mwilanya dont une copie est parvenue à la rédaction de Fizinews24, l’association des exploitants de ladite concession révèle que malgré des démarches entreprises par des autorités locales, notamment l’ancien chef de secteur, l’honorable John Mlondani, et son successeur, Monsieur Msabaa, la situation persiste.
ces derniers ont tenté d’engager un dialogue avec les responsables la CNPSC ,pour faire évacuer leurs éléments, mais sans succès.
Pourtant, les documents légaux confirmant les droits de Néhémie Mwilanya sur cette concession ont été fournis aux autorités compétentes.
Cependant,face à cette crise, l’association des exploitants de concession de Néhémie Mwilanya, désormais privés de leurs moyens de subsistance, sollicitent l’intervention directe du gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi Sadiki enfin qu’ils soient rétablis dans leur droit.
Ils appellent à une action ferme pour une relocation des ces personnes porteuses d’armes dans cette concession pour les permettre d’exercer leurs activités en toute liberté
Tout en espèrant que leur cri de détresse ne restera pas sans réponse.
Par ailleurs,ce dossier met en lumière les défis liés à l’insécurité et à la gestion foncière dans certaines zones de la province du Sud-Kivu, où les droits des populations locales sont souvent bafoués par des hommes porteurs d’armes.
Notons que nous avons tenté de contacter les responsables de la CNPSC sur ce dossier mais ils restés injoignables.on pourra y revenir prochainement.
Salumu Msafiri Modeste