Les habitants venus de plusieurs endroits du pays, et ceux de la diaspora qui participent à la 5ème cérémonie commémorative des massacres de Makobola et ses environs ,ont fait une descente aux cimetières et Mausolée des milliers des paisibles citoyens massacrés à Makobola , village d’entrée du territoire de fizi en province du Sud-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Avec des bougies allumées en mains, les larmes aux yeux pour des uns , aux environs de 19heures de ce jeudi 01 Août 2024, aux cimetières des victimes, ces habitants réclament l’installation de la justice pénale internationale pour la RD Congo.
« Nous sommes fatigués, nous avons besoin de la justice », voilà le cri d’alarme de ces participants qui se souviennent de leurs frères et sœurs, oncles , tantes, cousins, cousines, pères et mères , massacrés à des années 1996 jusqu’en 2003 par des hommes armés assimilés aux éléments du mouvement rebelle, Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), en territoire de fizi, Uvira , Mwenga au Sud-Kivu, aussi dans d’autres parties du pays,c’est entre autre dans le Nord-Kivu, à Kisangani et partout ailleurs.
« Nous ne sommes pas de cœur avec tous ceux qui ont commis ces genres des tueries, c’est pourquoi nous demandons qu’on nous amène le tribunal pénal international en République Démocratique du Congo, pour punir les auteurs, et là nous serons soulager, car ça fait longtemps que nous le réclamons. aujourd’hui nous sommes à plus d’un million d’habitants massacrés , alors nous sommes fatigués. C’est pourquoi nous venons dire au monde que nous sommes fatigués et demain nous continuerons à éduqué les gens comme quoi , nous ne voulons plus ces actes . À ce site où nous nous retrouvons, il y avait eu plus de mille quatre cent, vingt- quatre (1424) des personnes massacrées. cela nous fait mal au cœur, c’est pourquoi nous prenons même une heure ici au mémorial, à ces cimetières pour se souvenir de ces victimes, tués comme des animaux puis retourner pour aller continuer avec la cérémonie en allumant toujours le feu jusqu’à demain « , a déclaré le facilitateur principal de MWALO, Kabindula Mulumba Samuel.
L’espace Fizi- Itombwe compte environs 21 sites des massacres, les victimes n’ont jamais été bénéficier leurs droits de réparation jusqu’à présent depuis maintenant cinq (5) ans , ces cérémonies sont organisées dans des sites concernés pour demander la justice transitionnelle surtout le tribunal pénal international à leurs faveurs.
Luc lukandjila