Depuis le début de 2024, Mahagi est confronté à une série d’attaques perpétrées par la milice Codeco, plongeant plusieurs régions dans l’insécurité et entraînant d’importants déplacements de population. La dernière tragédie, survenue jeudi dans le groupement Nioka, a résulté en la perte de Mme. Moseka, victime d’une attaque sans intervention militaire.
Un événement marquant de la semaine a été l’apprehension, par la population, d’individus non identifiés au marché de TER-UTORO, remis ensuite aux autorités territoriales pour interrogatoire. Pendant ce temps, la chefferie de Mokambu fait face à un campement imposé par la milice Codeco, et les habitants de la chefferie des Djukoth vivent sous la menace constante de cette même milice.
Face à cette situation alarmante, Wabekudu Ukungo Innocent, coordinateur de la société civile Force Vive de Mahagi, exhorte les autorités à agir de manière décisive pour éradiquer cette résurgence précaire de l’insécurité perpétrée par les groupes armés dans la région. Il appelle également les forces armées loyales des Fardc à jouer scrupuleusement leur rôle dans la protection de la population.
Cette alerte ne concerne pas seulement les autorités locales, mais s’étend aux autorités militaires de la province de l’Ituri et de la République démocratique du Congo dans son ensemble. Il est important de noter que le territoire de Mahagi traverse depuis plusieurs années une période tumultueuse, confronté à la menace persistante des groupes armés touchant presque toutes les chefferies du territoire.
Notons que l’heure est à l’action concertée pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région tourmentée.
Jospin wa jorkim