Le maire de la ville de Tshikapa, Faustin Lumu Luabo Wetu accusé par le mouvement pro démocratie Lutte pour le Changement (Lucha) d’enfreindre à la liberté sur les manifestations publiques.
La lucha enjoint la preuve, la répression des récentes manifestations publiques sur la réclamation de l’eau.
« Il se constate des violations graves des droits de l’homme et des libertés publiques à travers des répressions sanglantes des manifestations pacifiques à Tshikapa que nous condamnons, dénonçons et décourageons avec la dernière énergie.
Nos récentes marches pacifiques organisées le 20 juin et le 13 juillet 2023 pour réclamer la baisse de la facture de l’eau et la relance de l’eau dans la colline de Kele, ont été d’une part illégalement interdite et d’autre part férocement, inhumainement et violemment réprimandées par les agents de la police sous l’ordre malavisé du Maire de la ville, violant ainsi les 30 principes de la déclaration universelle des Droits Humains. Cette pratique vient enfreindre l’article 5 de la déclaration universelle des Droits de l’homme ratifiée par la RDC et l’article 16 de la constitution de notre pays » peut-on lire dans ce document dont une copie est parcourue par FIZINEWS24.INFO.
Cependant, la lucha indique que l’eau étant un nutriment essentiel pour la survie et vecteur potentiel pour le développement durable et socio- économique, il est inadmissible que le Maire de la ville, censé travailler pour l’accès facile aux services sociaux de base de sa population si paupérisée, s’interpose à toutes les revendications contre l’injustice, l’inégalité et l’arbitraire dans sa juridiction.
La liberté des réunions et manifestation pacifiques sur les voies publiques est garantie par la constitution en ses articles 25 et 26. Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation.
Pour ce mouvement, la mairie est incapable de gérer et de maintenir l’insécurité dans la ville de Tshikapa.
« Depuis son avènement à la tête de la mairie le 24 janvier 2023,M. Faustin Lumu et son adjoint règnent par une incompétence irrécusable. La ville fait face à une insécurité jamais connue, l’insalubrité a élu domicile la ville de Tshikapa, les têtes d’érosions menacent partout, la criminalité et banditisme urbain ne sont pas à dénoncer, incapable d’aller traquer les bandits urbains et d’éradiquer les maux qui rongent la ville, mais apte de mobiliser des milliers de policiers pour molester les citoyens qui revendiquent légalement et publiquement » détaille le document.
Par conséquent, la lucha exige la démission du maire de la ville de Tshikapa Faustin Lumu Luabo et son adjoint Jean Pierre Ntumba Kashala.
Faustin Nkumbi
