La société Bonne Gouvernance alerte sur les dangers sociaux que coure la population de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï.
Gilbert Ngoyi, son coordonnateur parle d’abord du premier danger qui serait causé par la dégradation du béton assurant l’équilibre du nouveau pont jeté sur la rivière Tshikapa reliant la colline de Dibumba à celle de Kanzala.
Toutefois, Gilbert Ngoyi condamne les autorités provinciales du Kasaï de n’avoir pas donné attention à cette menace qui engendrerait des conséquences négatives.
« Bientôt, le premier béton qui supporte le nouveau pont Tshikapa pourra s’effondrer. La menace est visible. Les autorités passent par là et personne ne s’y intéresse. Nous en appelons à l’implication des autorités provinciales. Ne dit-on pas mieux vaut prévenir que guérir ? Jusque là, ça ne demande pas de millions. La menace telle que perceptible du côté Dibumba » écrit Gilbert Ngoyi.
Par ailleurs, l’activiste des droits de l’homme revient sur les conséquences déjà produites par la pluie qui s’est abattue sur la ville de Tshikapa.
« Inondation de la rivière Tshikapa, près d’une dizaine des ménages vivent à la belle étoile au quartier SNEL, commune de Kanzala dans la ville de Tshikapa. En dehors des maisons écroulées, les biens ménagers baignent dans les eaux de cette rivière qui ont réussi à pénétrer dans des logis des paisibles citoyens riverains. Conséquence de la construction anarchique sur le lit de la dite rivière et de la négligence, si pas la passivité des services étatiques attitrés. Il faut au moins signaler que jusque-là, aucune perte en vie humaine n’est signalée » alerte t-il.
Cependant, la société civile à Tshikapa est acculée par une opinion qui estime que seuls les faits politiques les intéressent mais le social elle s’intéresse moins. Ainsi, depuis l’affaire d’actualité de l’érosion historique Sogajik, la société civile accuse souvent les services attitrés et pointent du doigt accusateur les responsables de services qui autorisent la construction.
Faustin Nkumbi