Lors du Conseil des ministres du vendredi 19 septembre 2025, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a exprimé sa vive préoccupation face au désordre croissant dans la circulation routière à Kinshasa, la capitale.
Relayé par radiookapi.net, le chef de l’État a affirmé que « la situation devient intenable pour les citoyens. Les bouchons quotidiens paralysent la ville et affectent gravement le bien-être de la population. »
Pour faire face à cette crise, une série de mesures urgentes a été décidée.
En premier lieu, le président a ordonné un renforcement des services de régulation de la circulation. À cet effet, le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur devra établir un rapport détaillé sur la formation, l’équipement et les effectifs de la police de circulation. Un appui immédiat, à la fois en nombre et en qualité, est attendu.
En second lieu, un soutien militaire ciblé est envisagé. En collaboration avec le ministère de la Défense, certaines unités des FARDC seront mobilisées pour soutenir la régulation du trafic, notamment aux grands carrefours et sur les axes les plus fréquentés de Kinshasa.
Enfin, des mesures strictes encadreront désormais l’activité des moto-taxis. Le port du casque devient obligatoire pour les conducteurs et leurs passagers, une identification formelle des opérateurs sera mise en place, et l’accès au centre-ville leur sera interdit. Leur champ d’action sera désormais limité aux zones périphériques.
Ces décisions visent à fluidifier la circulation et à répondre aux défis d’une ville en pleine expansion, confrontée à une urbanisation rapide et une pression démographique croissante.
Salumu Msafiri Modeste
