Plusieurs déplacés de guerre causée par les terroristes du mouvement du 23 Mars, vivent sans assistance dans l’agglomération d’Ishasha, dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu.
Cette alerte est du président de la société civile forces vives de l’agglomération d’Ishasha, monsieur SAWA SAWA ROMI KAMBALE qui plaide pour plus de 1.500 déplacés de guerre qui sont abandonnés à leur triste sort.
Ces déplacés sont ceux qui sont venus de Kiwanja, Rubare, Rutshuru Centre, kinyandonyi, Nkwenda , Busanza, Kiseguro, Katwiguro, Kisharo et Bunagana. Ces familles n’ont jamais reçu même une aide ni des humanitaires ni du gouvernement congolais.
« Depuis que nous avons fui la guerre du M23 nous sommes venus nous installer ici a Ishasha dans des familles d’accueil, les écoles et églises. Nous n’avons pas de camps comme ailleurs, compte tenue des difficultés de la vie dans nos familles d’accueil nous traversons une vie très misérable ici. C’est difficile de trouver à manger voire les médicaments… depuis tout ce temps nous n’avons rien reçu de mains du gouvernement congolais et même des organisations humanitaires. Nous lançons un cri d’alarme pour toute personne de bonne volonté de venir en aide plus de 1.500 personnes déplacées d’Ishasha, » a-t-il déclaré.
Selon ce responsable de cette structure citoyenne, les humanitaires ne doivent pas faire une sorte de sélection pour servir la population les uns et laisser les autres car certains déplacés sont en train d’être assistés par le gouvernement et des ong dans d’autres milieux de réfuge.
« Quand nous suivons la Radio et dans les réseaux sociaux, nous apprenons qu’on est en train d’assister les déplacés de Kanyaruchinya, Kanyabayonga, Kibirizi, vitshumbi et ailleurs, mais à Ishasha ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas à manger, et même les médicaments pour les Soins Médicaux… » Renchérit-il.
Pour rappel, le conseil local de la jeunesse d’Ishasha à travers son président continue à sensibiliser la population de cette partie en les demandant d’être toujours courtoise envers ces déplacés de guerre en se partageant le peu qu’ils obtiennent pendant cette période très difficile qu’ils traversent.
Idrissa Kasongo
