La plateforme *le Cong n’est pas à vendre*, CNPAV, dans son communiqué de presse Publié ce lundi 17 juin 2024 à Kinshasa dont fizinrws24.info a eu copie , contredit les propos du Président de la chambre base du parlement, Vital Kamerhe, qu’avait prononcés lors de la clôture de la session de Mars , lesquels les Émoluments d’un député National pour cette législative est de cinq milles dollars américains (5000 USD) plus tout avantage confondu.
Le CNPAV constante que ces propos du Président de l’Assemblée nationale, ne sont ni conformes à la loi aux pratiques de paiement d’autres avantages aux parlementaires congolais.
« La coalition Congo n’est pas à vendre, CNPAV qui suit de près la problématique du train de vie exorbitant des installations Publiques de la RDC, constate que la loi de finances 2024, section 16 fixe les émoluments mensuels d’un député National à 23, 4 millions de FC, soit 9.361 USD .ces montants ne concernent pas les autres avantages dont bénéficient les députés Nationaux. Ces chiffres contredisent le montant de 5000 USD (14.000.000 FC) annoncé le 15 juin dernier par le Président de l’Assemblée nationale. Pour baisser Ces émoluments, il faut un collectif budgétaire, qui n’est pas encore initié par le Gouvernement ni voté par le Parlement » , écrit le CNPAV dans son communiqué.
Par ailleurs, cette coalition des organisations Congolaises et Internationales qui luttent contre la corruption , dit attendre l’effectivité de la baisse du train de l’Assemblée Nationale, du Sénat , du Gouvernement et de la Présidence à travers des textes légaux, dont la loi des finances rectificative.
Outre, fustige les menaces et intimidations Proférées par Monsieur Vital Kamerhe à l’endroit des acteurs de la société civile qui font leur travail de contrôle citoyen de l’action publique.
Pour finir , le CNPAV rappelle que les menaces et entraves au travail des acteurs de la société civile, des défenseurs des droits humains, des journalistes et autres activistes se sont intensifiés à travers les arrestations arbitraires en RDC et appelle le gouvernement congolais à assurer la protection de tous ces acteurs sociaux et garantir l’espace civique pour l’expression de toute les opinions.
Luc lukandjila