Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, poursuit sa tournée diplomatique régionale après l’échec des pourparlers de paix de Luanda. Le 22 décembre, à Bujumbura, il a rencontré son homologue burundais, Évariste Ndayishimiye, pour des discussions sur la coopération bilatérale et la sécurité dans l’Est de la RDC, une région en proie à de violents conflits.
Après sa visite au Congo-Brazzaville, où il a échangé avec Denis Sassou-Nguesso, Félix Tshisekedi s’est rendu au Burundi dans un contexte marqué par une volonté de renforcer les alliances régionales face à l’insécurité persistante dans l’Est du pays. Cette rencontre s’est déroulée dans la plus grande discrétion, sans présence médiatique, contrairement à ses précédentes visites publiques.
Cette tournée intervient dans un moment clé pour la RDC, quelques jours après l’échec des négociations de paix organisées en Angola. Les pourparlers avaient pour but de résoudre la crise à l’Est, mais la divergence entre Kinshasa et Kigali sur certains éléments du traité de paix a mis fin à l’initiative, laissant la situation incertaine.
Le président Tshisekedi semble déterminé à relancer les efforts diplomatiques. Son objectif est de rallier de nouveaux soutiens régionaux pour contrer les groupes armés qui sévissent dans l’Est du pays. Sa stratégie repose sur des alliances avec des pays voisins comme le Burundi, dont l’implication est jugée cruciale dans ce conflit régional.
En cette période de crise, la diplomatie de Félix Tshisekedi souligne l’importance d’une coopération renforcée entre les pays de la région pour assurer la stabilité et la sécurité dans l’Est de la RDC. Cependant, l’échec des négociations de Luanda laisse un goût amer sur les efforts de médiation et pousse le gouvernement congolais à rechercher de nouvelles pistes pour la paix.
Salumu Msafiri Modeste