Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a exprimé sa profonde indignation face à la brutalité exercée lors de la répression de la campagne de sensibilisation contre le 3ème mandat de Félix Tshisekedi, orchestrée par le mouvement Sursaut National.
Les événements du jeudi 14 novembre ont été marqués par l’arrestation de M. Delly Sesanga et de plusieurs de ses compagnons, dont le sort demeure inconnu. Cette réaction des autorités survient dans un contexte politique tendu, alors que le débat sur la révision constitutionnelle agite le pays.
Dans un communiqué cinglant, le Cadre de concertation a dénoncé fermement la répression de la manifestation, qualifiant cet acte de violation flagrante de la liberté de manifester et comme un recul démocratique alarmant. Le pouvoir en place est accusé de favoriser certaines organisations politiques et sociales tout en réprimant violemment celles qui critiquent son action, allant à l’encontre des principes de l’État de droit.
Le Cadre de concertation a exigé sans équivoque la libération immédiate de M. Delly Sesanga et de ses camarades détenus, ainsi que de tous les prisonniers politiques actuellement incarcérés dans les prisons de Ndolo, Makala et ailleurs, parmi lesquels figurent des personnalités telles que Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, Seth Kikuni et des activistes de la société civile.
Cette réaction ferme du Cadre de concertation des forces politiques et sociales met en avant les tensions politiques et les atteintes aux libertés civiques qui persistent en République Démocratique du Congo, soulignant l’importance de la défense des droits fondamentaux et de la démocratie dans le pays.
Luc lukandjila