Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a fermement condamné l’arrestation violente de l’opposant Delly Sesanga, intervenue le jeudi 14 novembre à Kinshasa. Cet incident, survenu alors que M. Sesanga sensibilisait contre une éventuelle révision de la Constitution, a été qualifié de bavure policière lors du Conseil des ministres du vendredi 15 novembre. Le chef de l’État a instruit le ministre de l’Intérieur à renforcer l’encadrement des manifestations publiques afin d’éviter de tels débordements à l’avenir.
Parallèlement, cette affaire a suscité une vive réaction du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix. Se disant profondément choqué par cet acte, il a rappelé que la Constitution de 2006, fruit d’un référendum populaire, symbolise l’avènement de la démocratie en RDC. Selon lui, cet acte démontre une dérive autoritaire qui menace les libertés fondamentales.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a également partagé un extrait du compte-rendu du Conseil des ministres, soulignant les mesures déjà prises contre les policiers impliqués. L’événement relance le débat sur la protection des droits fondamentaux et la préservation de la démocratie en RDC.
Salumu Msafiri Modeste