Après la circulation sur les réseaux sociaux, des messages accusant ces étrangers Tanzaniens, de vendeurs de poisons pour éliminer les autochtones dans l’espace Baraka-Fizi, la situation a commencé à s’empirer à l’égard de ces hommes.
Les allégations étant d’un inconnu, ont occasionné beaucoup des bruits dans ces canaux de communication devenus très courants, et faisant ainsi croire aux peuples autochtones que c’était une réalité, alors que les accusés ne faisaient que jurer leur innocence dans ce dossier en justifiant qu’ils sont à Baraka depuis trois ans pour des raisons purement économiques.
Contacté par FIZINEWS24.INFO quelques jours avant son départ, le représentant de la tribu Masaï dans la ville de Baraka, M. Jems wa Jems avait sollicité l’implication des autorités pour leur sécurité car leur vie était en danger suite aux propos relayés, alors qu’ils étaient des simples revendeurs des babouches.
Celui-ci s’est demandé comment leur vie serait-il en danger alors que leur sejour sur le sol congolais notamment dans la ville de Baraka est dans les voies légales.
« Nous sommes des petits revendeurs comme vous le savez tous. Nous revendons des babouches, c’est un travail qui se fait aux yeux de tout le monde, nous sommes ici depuis plus de 3 ans et si nous pratiquions une chose illégale nous serions déjà appréhendés. Nous ne sommes pas content partant de cet audio sur des fausses accusations contre nous et qui met notre vie en danger. Nous nous demandons pourquoi cette personne parle sous l’anonymat s’il dit la vérité ? Il dit que nous vendons des poisons alors pourquoi il n’a pas illustré avec des cas ? C’est pourquoi nous demandons la sécurité de la part des autorités car nous sommes vraiment en danger » avait-il déclaré pendant qu’il se retrouvait encore à Baraka.
Selon plusieurs informations recueillies aux bailleurs de ces peuples semi-nomades tanzaniens dans la ville de Baraka, indiquent que malgré tout, ces derniers ont été victimes des menaces, injures voire des actes inhumains par certains habitants de la ville de Baraka.
La chose qui les ont poussé à plier leurs bagages pour retourner dans leur Pays depuis le début de la semaine en cours.
« Les masaï sont partis, ils ont fui les menaces dont ils sont devenus victime, ces derniers temps, ils ne quittaient plus ici à la maison. Quand celui qui tentait de sortir pour vendre sa marchandise était humilié, il arrivait de fois qu’il était même ravi même l’argent et les marchandises, c’est pour cela qu’ils ont décidé de retourner chez eux. Nous déplorons car nous vivions très bien avec eux ici » a témoigné dit un bailleur sous couvert d’anonymat.
Rappelons que, malgré la circulation de tous ces audios mettant en danger la vie des ces peuples, et leur cris d’alarmes aux autorités en place, ces dernières sont demeurées calmes, sans aucune réaction et sans que la raison ne soit connue.
La Rédaction