Les cérémonies de massacres de Makobola se sont déroulées pendant deux jours à Bangwe, du 29 au 30 décembre 2022. La population du territoire de Fizi dit être très préoccupée par le silence des organisations des nations unies ONU en sigle, suite au massacre d’environs 1420 personnes il y a de cela vingt-quatre (24) ans.
La population de Fizi-Itombwe réunie autour de leur association Mwalo, demande aux nations unies d’ouvrir un tribunal transitionnelle pour la RDC afin de juger les auteurs des massacres perpétrés dans cette contrée et toute la partie EST de la République démocratique du Congo.
Le professeur docteur OBEDI NYAMANGYOKU ISHIBWELA, facilitateur principal de l’association Mwalo rapporte à FIZINEWS24.INFO qu’en date du 29 au 30 décembre 1998 plus de 1400 personnes ont été massacrées par la rébellion du RCD-GOMA.
« Cette rébellion a tué nos parents, frères et sœurs, nos enfants, leurs sang, eux et nous, disons plus jamais ça ! » A-t-il insisté.
Et de poursuivre
« Ça fait très mal au cœur quand quelqu’un qui a tué ton frère circule librement et occupe un poste de responsabilité dans le gouvernement ou dans l’armée, ceci explique la partialité de L’ONU, » déplore-t-il.
A l’issue de ces cérémonies, les témoins rescapés de ce massacre ont donné leurs tristes témoignages tout en demandant que les auteurs soient punis conformément à la loi.
Présent à ces cérémonies, le chef de secteur de Tanganika monsieur Mulondani Mwimi’wa John a recommandé l’ONU à garder son principe d’impartialité, car selon lui, les massacres de Makobola et ses environs nécessitent leur implication afin que justice soit faite.
Les délégués des récents massacres de Kishishe-Bambu, Béni et ailleurs ont été également présent à Makobola pour commémorer ensemble avec leurs frères et sœurs qui ont perdu les leurs.
Signalons que, les enquêtes des nations unies rapportent que 702 personnes ont été massacrées à Makobola en 1998.
Thomson Undji Batangalwa William
