Les routes dans la ville de d’uvira au sud-kivu deviennent un danger mortel. Face à la recrudescence des accidents, le ministre provincial des Transports et Voies de communication, Paulin Birengerenge, a réuni ce mercredi 16 juillet 2025 les principaux acteurs du secteur routier.
« Il est temps de mettre fin à l’hécatombe sur nos routes », a déclaré le ministre en ouvrant la réunion stratégique dans son cabinet. Cette initiative fait suite à une lettre ouverte du mouvement citoyen Machozi ya Raiya, dénonçant les causes d’accidents et appelant à une réponse urgente des autorités.

En présence du major Joseph Mpoyi Mukuta, commandant de la police de circulation routière d’Uvira, Jean Kanyama, chef d’antenne de la CNPR, et d’autres responsables du transport, le ministre Birengerenge a évoqué des situations jugées critiques : formation insuffisante des chauffeurs, véhicules en mauvais état, signalisation absente, ou encore usage du téléphone au volant.
« Nous devons agir maintenant, sinon ce sera un carnage continu », a martelé un des intervenants. L’échange a permis d’identifier des pistes d’action concrètes : réformes de délivrance des permis, contrôle des chauffeurs étrangers, interdiction de la conduite en état d’ivresse, et meilleure gestion des daristes (conducteurs de vélos-taxis), souvent impliqués dans des accidents.

Plusieurs résolutions ont été prises et seront appliquées dans les jours à venir, sous la supervision du gouverneur de province, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki. « La sécurité routière est une priorité provinciale et nationale », a-t-il réaffirmé dans un message de soutien.
Ce tournant majeur s’inscrit dans la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui plaide pour une gouvernance participative. À Uvira, l’enjeu est vital : rendre les routes sûres et sauver des
vies. Car ici, chaque jour, l’asphalte saigne.
Salumu Msafiri Modeste
