La ville de Baraka,située dans la province du Sud-Kivu, se trouve à un tournant crucial pour l’entretien de ses infrastructures vitales. Alors que la saison des pluies approche,la société civile locale exprime des préoccupations croissantes suite à l’inaction des engins laissés par la MONUSCO. Albert Etùnda Mahisha, président de la société civile forces vives dans la ville de Baraka, a dans une interview accordée à Fizinews24.info, évoqué ces enjeux majeurs.
Celui-ci a exprimé son inquiétude concernant deux engins essentielles pour les travaux d’entretien routier et d’infrastructure, qui sont inutilisées depuis le départ de la Monusco.
Cette situation est particulièrement préoccupante alors que la saison des pluies, propice aux détériorations des infrastructures est imminente.
Selon Albert Etùnda Mahisha, le président de la société civile dans la ville de Baraka,malgré les assurances données par le Maire Jacques M’mbucwa Hussein,ces engins restent à l’abandon, exacerbant les difficultés rencontrées par les habitants.
« Nous savons que la MONUSCO a laissé ces engins, et les habitants ont entendu les promesses de leur réutilisation. Le Maire a affirmé qu’ils seraient remis en service, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. Les machines restent inutilisées, malgré les assurances que des réparations seraient effectuées. La situation devient d’autant plus préoccupante avec l’arrivée de la saison des pluies, qui pourrait aggraver l’état de nos infrastructures.» a-t-il dit.
Il a ensuite insisté sur l’urgence de remettre en service ces engins pour éviter des dégradations futures.et au Maire maire Baraka d’accélérer le processus de mise en service des engins tout en suggérant que les fonds locaux pourraient être mobilisés pour financer l’entretien des infrastructures.
Cette approche vise à assurer un développement durable de la ville tout en garantissant la sécurité et le bien-être des citoyens.
« Nous demandons au Maire de la ville de Baraka de commencer immédiatement les travaux d’entretien en utilisant les engins qui ont été laissé par la MONUSCO. Il est impératif que ces machines soient réparées et mises en service sans délai. Nous recommandons également l’utilisation des fonds locaux pour soutenir ces efforts. Les infrastructures endommagées doivent être remises en état pour garantir la sécurité et le confort des habitants. » a-t-il ajouté.
La situation à Baraka illustre les défis majeurs rencontrés par les villes de la République Démocratique du Congo en matière de gestion des infrastructures. Les appels de la société civile soulignent la nécessité d’une coordination efficace entre les autorités locales et les ressources disponibles pour améliorer les conditions de vie.
La réponse rapide et appropriée des autorités locales, notamment du Maire Jacques M’mbucwa Hussein, est cruciale pour éviter une détérioration supplémentaire des infrastructures.
La mobilisation de la société civile à Baraka est un signe fort de l’engagement des citoyens envers le développement de leur ville.
Toutefois, la capacité des autorités locales à transformer ces appels en actions concrètes sera déterminante pour le bien-être de la communauté.
Cependant,la situation actuelle à Baraka, nécessite une réaction rapide et coordonnée des responsables locaux pour éviter que les infrastructures de la ville ne se détériorent davantage.
Salumu Msafiri Modeste
