La société civile forces vives bureau Urbain de Baraka au sud-kivu, par la bouche de son président ,Etunda Maisha Albert condamne fermement les abus des patrouilles nocturnes perpétrés par des éléments de la police et des FARDC contre les civils.
ces pratiques, qualifiées des violations des droits de circulation, incluent les pillages des biens des citoyens. censés de sécuriser les civils,les militaires et policiers déployés en patrouille sont devenus un danger pour la sécurité des habitants de Baraka selon ce président de la société civile forces vives.
Dans une interview accordée à la rédaction de Fizinews24.info, ce mardi 19 novembre 2024,cet acteur de la société civile
a révélé que son bureau reçoit un grand nombre de plaintes des habitants victimes de ces tracasseries.ces derniers dénoncent des patrouilleurs qui confisquent des téléphones, extorquent de l’argent voir même les arrestations arbitraires des passants sous prétexte qu’ils se déplacent tard dans la nuit.
« Le véritable manque de sécurité, ce n’est pas seulement les attaques physiques, mais aussi priver les citoyens de leur liberté de mouvement. si des restrictions nocturnes doivent être imposées, elles doivent être communiquées officiellement, mais à Baraka, cela n’existe pas », a-t-il déclaré, tout en soulignant que ces comportements s’apparentent à des tracasseries flagrantes.
Cependant,face à cette situation, Albert Etunda a appelé les responsables de la police et des FARDC à intervenir immédiatement pour mettre fin à ces abus. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités militaires et policières de rappeler à leurs éléments que leur rôle est d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, et non de les intimider ou de les extorquer.
Par ailleurs,le président de la société civile a également exhorté les habitants à continuer de signaler ces abus à son bureau afin de garantir que justice soit faite.
« Ces patrouilleurs doivent protéger et non oppresser. toute personne appréhendée pour un acte illégal doit être traitée selon la loi, et non à travers des pratiques arbitraires qui briment les droits des citoyens », a-t-il conclu.
Salumu Msafiri Modeste