La situation sécuritaire est alarmante ces derniers temps dans les hauts plateaux du territoire de Fizi, cela suite aux affrontements signalés d’une part, entre le groupe armé Ngumino-Twirwaneho contre celui de Biloze Bishambuke et CNPSC de William Yakutumba, et d’autre part par le même groupe Ngumino-Twirwaneho contre les éléments de forces armées de la République démocratique du Congo FARDC dans plusieurs villages se trouvant aux alentours de Minembwe.
Ces combats qui se sont intensifiés depuis le 23 décembre de l’année en cours jusqu’à ce jour, ont causé plusieurs déplacements massifs de la population qui passent, jusqu’à présent, la nuit à la belle étoile.
Étant touché par cette détresse qui subissent ces paisibles citoyens, la société civile du territoire de Fizi n’a pas hésité de réagir, en demandant auprès du gouvernement tant national que provincial, et aux bienfaiteurs, une assistance urgente en faveur de ces déplacés qui sont actuellement dépourvus de tout.
« Nous avions lancé un appel vibrant ou un cri d’alarme à toute la communauté nationale comme internationale, de venir en aide les déplacés internes se trouvant dans le territoire de Fizi, précisément dans le groupement de Basimunyaka Sud à Minembwe. Nous avons sollicité une assistance humanitaire en leur faveur. » a dit Me. Jacques Alimasi, président de la société civile en territoire de Fizi.
Les habitants de plusieurs villages environnant Minembwe, ont été obligés de vider ces derniers et prendre une destination inconnue suite à cette situation. On cite notamment Kivumi, Unundu, Madegu, Muliza, Kakangala, Kiziba, Kalingi etc.
Cet acteur de la société civile demande également les parties prenantes à ces conflits de pouvoir faciliter un couloir humanitaire aux organisations non gouvernementales qui peuvent avoir la volonté d’assister cette population qui est abandonnée à sa triste sort.
En fin, Il rappelle ensuite qu’aucune organisation ne doit être collé l couleur du parti pris par ces parties au conflits au cas où elles interviendraient en assistance à ces victimes d’atrocités, tout en soulignant que le gouvernement est censé d’assister urgemment cette population.
La Rédaction