L’augmentation des barrières dans divers villages du secteur de Tanganyika, sur la RN5 érigées par des groupes armés locaux, est perçue comme une forme d’abus contre les citoyens dans cette partie du Territoire de Fizi la province du sud-kivu.
Face à cette situation, les organisations de la société civile appellent le gouvernement et les responsables de ces groupes à se réunir pour trouver une solution palliative.
Lors d’un entretien avec Fizinews24, Samy Amimu Corticoles, vice-président de la société civile forces vives dans le territoire de Fizi, a dénoncé ces pratiques comme étant des abus de pouvoir contre les voyageurs, et une violation des droits des humains,
« Nous, en tant qu’organisations de la société civile dans le territoire de Fizi, avons déjà rencontré les autorités, notamment le chef de secteur et le chef de groupement, pour leur faire part des plaintes des citoyens concernant la multiplication des barrières payantes installées par des groupes de Wazalendo sur la route nationale numéro 5. Jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée. Nous avons également tenté de dialoguer avec les responsables des groupes qui installent ces barrières, mais sans succès, et les citoyens continuent de souffrir face à ces abus », a-t-il déclaré.
Par ailleurs,Il convient de rappeler qu’il y a quelques jours, un conducteur de moto a été violemment tabassé pour avoir refusé de payer 1000 francs congolais à un groupe de Wazalendo à la barrière de Munene.
Cependant,d’après cet acteur de la société civile dans la zone,ces barrières représentent une menace pour les citoyens, car les éléments qui y sont postés considèrent les paiements exigés comme un droit, alors qu’il ne s’agit que d’une demande illégitime. Ce qui devrait être un simple service, comme demander de l’eau, devient un fardeau imposé aux citoyens.
Salumu Msafiri modeste