Sonnette d’alarme de la société civile environnementale sur l’excès de l’exploitation forestière illégale qui sévit du jour et nuit dans la concession forestière communautaire locale de MUMBI, dans la presqu’île d’UBWARI, groupement de Babwari, secteur de MUTAMBALA, territoire de FIZI au Sud-kivu.
Est met en cause les responsables du gouvernement qui sont censés de protéger ce précieuse concession forestière profitent en fait de leur destruction en permettant à ce commerce illicite de prospérer et à l’octroi illégal des permis d’exploitations de cette Aire protègée qui se trouve dans un état en péril.
Selon Monsieur Georges Alimasi,le président territorial de la société civile environnementale en Territoire de de Fizi, Plusieurs Boats en provenance d’ubwari où cette concession forestière se retrouve transportaient des planches, des bois et plusieurs sacs des Braises vers le marché central de Mwemezi dans la ville de Baraka et d’autres se dirigent vers Uvira.
« Et ces derniers ferment les yeux sur cette exploitation forestière illégale comme rien n’était » a-t-il déploré.
D’après cet acteur de la société civil environnementale,le gros problème est que les autorités en particulier s’intéressent qu’à récolter de l’argent des taxes seulement, mais pour la gestion et la protection de l’environnement c’est nul.
Par ailleurs, « cette concession forestière communautaire locale de MUMBI à haute intégrité écologique présente des niveaux élevés de biodiversité, car, elle fournit des services écosystémiques de haute qualité et est plus résistante au changement climatique.
Mais cette concession forestière subit des pressions anthropiques avérées. (Exploitation forestière, agriculture, la chasse, exploitation de faune, le feu de brousse,la carbonisation,…) » a déclaré Georges Alimasi, président de la société civile environnementale, spécialiste en gestion rationnelle et durable des Ressources Naturelles et chercheur indépendant en gestion de l’environnement.
Comme c’est une concession forestière communautaire locale, il propose qu’il est essentiel et possible que les groupes locaux dirigés par les autochtones de la place soient dotés des compétences et des moyens nécessaires pour participer aux patrouilles forestières et aux activités de protection.
Car les peuples sont largement reconnus comme les protecteurs les plus efficaces de leurs terres traditionnelles.
La rédaction
