La ville d’Uvira, chef-lieu provisoire de la province du Sud-Kivu, a été secouée par une situation alarmante marquée par deux jours d’échanges de tirs opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à leurs alliés Wazalendo.
À l’origine de ces tensions, une incompréhension récente entre les deux parties. Face à cette situation, l’autorité provinciale a appelé la population à privilégier l’unité, la paix et la cohésion sociale, plutôt que la division, la confrontation et toute forme de discrimination.
Malgré les nombreux crépitements de balles entendus pendant plusieurs heures dans la commune de Kavimvira, du lundi 25 au mardi 26 août 2025, le calme est désormais revenu dans l’ensemble de la ville. Ce retour à la normale est le fruit de l’implication concertée de toutes les couches civilo-militaires, réunies lors d’une rencontre tenue ce mercredi 27 août 2025.
Le Mouvement citoyen de lutte contre les antivaleurs pour un Congo émergent (MCLA-RDC) a fermement condamné ces actes qu’il qualifie d’inhumains. Son coordinateur national, Alphonse Mufariji, a rappelé que :
« Nous n’avons qu’un seul ennemi commun : le M23/AFC. Se battre entre nous, c’est affaiblir notre propre force. »
Les activités reprennent normalement comme d’habitude dans plusieurs coins de la ville et ses environs.
Enfin, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, a exprimé sa profonde compassion face aux pertes en vies humaines et aux blessés enregistrés. Dans un communiqué signé par Maître Luganywa Bashizi Didier Kab, porte-parole du gouvernement provincial, il a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes innocentes.
Salumu Msafiri Modeste
