Les déplacés internes évalués à plus de 15.000 familles ayant fui les affrontements entre deux groupes armés dont celui de mai mai Yakutumba et Biloze Bishambuke quelques mois passés, passent une vie très difficile dans la le village de Nguma, localité de Bashimalomba, groupement de Basikalangwa, secteur de Ngandja en territoire de Fizi suite au manque d’assistance de la part du gouvernement et des bienfaiteurs.
Cette alerte est du chef de localité de cette entité après plusieurs jours de silence des autorités compétentes quant à ce.
Selon ce chef, monsieur Ikyengelo Malelo Bahome, qui confirme cette information à FIZINEWS24.INFO renseigne que depuis que ces déplacés se trouvent dans sa localité, aucune assistance ne les a encore été offerte. Une chose qu’ils jugent de manque de volonté et ne pas avoir le souci de sa propre population par le gouvernement tant provincial que central.
« Les déplacés internes sont nombreux ici à Nguma. Ceux-ci ont fui les atrocités orchestrées par le groupe armé mai mai Yakutumba et Biloze Bishambuke en date du 15 Novembre 2022. Ils sont environs 15.555 familles venus de plusieurs villages, » a-t-il expliqué
Ces déplacés internes sont venus de village Lùtùlo, Mwangwa, Alelenge, Kichukwe, Naacinga, Namalekya, Afefe et Nabikumu.
Cependant cette autorité plaide pour l’assistance de ces déplacés qui sont également Congolais comme tant d’autres, et qui méritent d’assistances humanitaires.
« En tout cas ces gens passent une vie très difficile, ils manquent à manger, à se vêtir, et d’autres besoins primaires. Nous craignons que le manque des vivres peut amener au maladies de malnutrition. Je demande aux organisations humanitaires et d’autres bienfaiteurs de venir en aide ces déplacés internes surtout en vivres, vêtements, et pourquoi pas offrir les travaux à ces derniers afin qu’ils deviennent indépendant. Plusieurs d’entre eux passent la nuit à la belle étoile par manque des endroits où ils peuvent dormir, d’autres manquent même les moyens pour payer les soins médicaux, imaginez-vous avec cette vie là, n’est-ce pas qu’ils sont abandonnés par leur propre père qui est le gouvernement ? » S’interroge-t-il.
Rappelons que le retour de ces déplacés internes reste à craindre du fait de ce qu’ils ont peur de leur sécurité dans ces zones occupées toujours par ces groupes armés.
Miraji Nurdin
