Plusieurs pluies diluviennes qui continuent à s’abattre dans le village de Kilembwe, chef-lieu du secteur de Lulenge en territoire de Fizi ne cessent de produire des effets négatifs. c’est le cas du délabrement très avancé de la route nationale numéro 5 qui s’observe depuis le début de cette situation sur le tronçon routier Lulimba-Kilembwe. La nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Chumvi ya Congo demande la réhabilitation urgente dudit tronçon avant que le pire ne soit enregistré.
Selon les sources locales contactées surplace renseignent que, le prix des produits de première nécessité a été revu à la hausse suite à cette catastrophe naturelle.
D’après le président de la nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Chumvi ya Congo noyau de Lulenge, monsieur Abedi Sumbya Abdul qui livre cette information à FIZINEWS24.INFO précise que les véhicules sont souvent obligés de passer plus d’un mois pour arriver à Kilembwe, ce qui pousse aux commerçants de hausser également le prix de plusieurs produits et surtout ceux de la première nécessité.
« La route nationale numéro cinq (RN5) est dans un état de délabrement très avancé, surtout en quittant Kilembwe vers Penemende et Maindombe, ce qui pousse au renversement des plusieurs véhicules, il n’y a pas encore l’enregistrement des morts ici chez nous à Kilembwe mais nous alertons déjà pour que les autorités sachent comment intervenir en urgence. Il y a des trous un peu partout dans la route, même l’endroit où le camion ne peut pas se renverser ça se renverse suite à cet état de la route« , a-t-il expliqué
Et d’ajouter
« Nous avons amorcé ici les travaux communautaires communément appelés Salongo, mais il y a quelques autorités politico-administratives qui intimident les acteurs de sociétés civiles qui corrigent leur façon de travailler. Voilà le problème que nous avons dans le secteur de Lulenge. Il y a des organisations locales qui sont accueillies dans d’autres secteurs et y accomplissent des projets de développement pour l’intérêt de la population mais ce n’est pas le cas pour notre secteur. Nos dirigeants veulent être autoritaires dans toute chose, ils font ceux qu’ils veulent sans consulter la population. Imaginez-vous aujourd’hui par exemple un verre du sel qui coûtait 250 FC coûte maintenant 500 Fc, les ndakala qui coûtait un tas 1500 FC c’est maintenant à 2000 Fc, ou irons-nous ? », s’interroge-t-il.
Rappelons que l’état de délabrement très avancé de la route nationale numéro 5 s’observe dans plusieurs parties du territoire de Fizi où dans le village Iseke et Lubondja, plus d’une cinquantaine y sont souvent bloqués suite à la même situation pendant leur passage dans ces endroits.
Mcumbe wa Mkulima na Fatuma
